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Bonjour à tous et bienvenue sur ce blog que nous avons créé pour vous permettre de suivre les 6 mois d’aventure de vos héros préférés en Asie du Sud Est !

Vous pourrez en profiter pour nous faire un petit coucou, et nous donner de vos nouvelles...

16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 12:34

Le récit de ce voyage en bus n’aurait dû prendre que quelques lignes mais compte tenu du déroulement du trajet nous avons décidé de vous le faire partager plus en détails… L’agence auprès de laquelle nous nous étions tournés pour acheter nos billets, nous a précisé que le bus passerait à l’intersection des routes de  Nyaungshwe et de Shwenyaung à 17h30, et afin de ne pas le rater (un seul passage par jour), elle nous conseillait de partir à 16h de Nyaungshwe, notre lieu de résidence. À l’heure dite nous sommes montés dans un taxi dont nous avons négocié la course à 3500 Kiats. Conduits par un jeune birman fort sympathique, nous avons engagé avec lui une petite conversation au travers de laquelle nous avons eu la confirmation de la dure réalité de la vie quotidienne. Ici, tout est cher et difficile. Trois quart d’heures plus tard, il nous dépose à l’arrêt de bus. Confiants nous nous asseyons sur un banc prêts à attendre un petit moment… nous y resterons trois longues heures !


A 19 h passées, c’est plongés dans le noir faute d’électricité (les pannes de courants sont très fréquentes) que nous montons enfin dans notre bus, dont l’aspect nous étonne un peu. Nos sacs sont placés dans la soute (fermée par des écrous) et nous voilà à l’intérieur d’un bus bondé, sans air conditionné, très vétuste et très fatigué, comme nous en aurons la confirmation plus tard… Il faudra l’intervention du chauffeur pour déloger deux personnes assises à nos places numérotées, ces dernières finirons sur des strapontins.


Prenant avec philosophie et humour tout cela, nous nous amusons à regarder les clips vidéos locaux diffusés sur la télévision (ah ! « La Isla bonita » à la sauce birmane !), pendant que nous avancons fort lentement sur la même route qu’à l’aller (le terme piste serait sans doute plus approprié).


Quelques heures plus tard, c’est avec surprise que nous comprenons que le chauffeur demande aux personnes assises sur les strapontins de s’asseoir sur les fauteuils comme elles le peuvent. Le bus stoppe et montent à bord deux hommes habillés en civil. Armés de lampes électriques, ils regardent les sacs rangés dans les portes bagages et fouillent une jeune femme au fond du bus. Ils renouvellent l’opération sur la personne juste à coté de nous : ils lui fouillent les poches et son sac. On ignore ce qu’ils cherchaient mais la peur était bien présente sur les visages de nos compagnons de route.


Le voyage reprend et les heures se trainent comme l’autocar sur la bande d’asphalte défoncée : difficile dans ces conditions de fermer l’œil ! Les tressautements ont finis pas s’arrêter pendant près de trois heures, le temps de réparer la panne moteur sur un parking situé sur le bord de la route. C’est donc avec près de trois heures de retard que nous arrivons à la gare routière de Mandalay située à l’extrême sud à près de 11 km du centre. Quand le chauffeur du bus nous tend nos sacs à dos ils sont pleins de poussière et méconnaissables tant ils sont sales !


Nous sautons en compagnie d’un autre couple de touristes dans un taxi dont il nous aura fallu négocier âprement la course jusqu’au centre (3000 kiats) et  ensuite trouver une guesthouse. Nous finissons au «  ET Hotel » (mais qui n’a rien d’une super-production américaine), où pour 11 $ nous trouvons une chambre propre avec fenêtre et ventilateur.


Courageusement, nous pousserons jusqu’au syndicat d’initiative local afin d’obtenir des renseignements touristiques, bureau qui se trouve de l’autre coté de la ville vers le nord. Une balade de plus d’heure, qui nous permet de comprendre que la ville est immense et qu’il ne faut pas compter sur l’office de tourisme pour vous délivrer quoique ce soit : pas une carte, pas un dépliant, l’hôtesse parle à peine anglais et vous conseille de vous adresser à votre hôtel ! Harassés de fatigue, nous rentrons à l’hôtel et sombrons dans un sommeil réparateur !


Mandalay, samedi 14 novembre 2009
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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 12:30

Aujourd’hui nous désirions nous lever tard mais c’était sans compter sur les cloisons fines de notre guesthouse ! Très tôt, on a eu l’impression que les gens petit-déjeunant dehors, étaient en réalité dans notre chambre ! Une fois le calme retrouvé, nous investissons la terrasse et savourons notre café…

Comme la veille, nous avons acheté nos billets de bus pour Mandalay, nous avons jusqu’à 16 heures pour visiter Nyaungshwe. Afin de rendre la visite plus agréable, nous choisissons de louer des vélos auprès de l’hôtel. Ne sachant trop où aller, nous pédalons tranquillement à travers les rues de cette petite ville. Balade qui nous permet d’admirer les nombreuses habitations traditionnelles, de doubler des carrioles attelées à des vaches ou à des chevaux, de répondre aux nombreux « Hello ! » des birmans que nous croisons, visiblement amusés de voir deux occidentaux circulés parmi eux !

Revenus dans le centre, nous nous arrêtons quelques instants au marché. Halte un peu décevante car celui-ci est aujourd’hui peu fourni comparé à celui d’hier. Maintenant nous roulons vers la campagne environnante, après nous être assurés que nous en avions l’autorisation auprès des autorités (c'est-à-dire que nous n’avons pas à repayer un deuxième droit d’entrée de 3$). A deux kilomètres, nous tombons sur le plus vieux monastère de Nyaungshwe. Nous stoppons nos bolides pour admirer cet ensemble en tek en bien mauvais état ! Sur les conseils d’un vendeur de tableaux, rencontré à l’entrée du monastère nous parcourons quelques kilomètres supplémentaires pour aller voir une pagode isolée et un village. Nous trouvons sans difficulté la pagode, qui se révèle sans grand intérêt, mais le point de vue sur les montagnes alentours est joli.

À quelques encablures de là nous découvrons le village traditionnel, où très vite nous sommes accueillis par une habitante, en compagnie de ses deux enfants. D’une hospitalité incroyable, elle nous propose de venir chez elle. Nous la suivons donc vers sa petite maison sur pilotis et pénétrons dans un intérieur, certes de petit taille mais parfaitement tenu ! Nous discuterons avec elle quelques instants, cette dernière parlant quelques mots d’anglais. Nous nous amuserons à lui faire essayer notre crème solaire, car elle s’étonnait de ne pas nous voir porter de Tanaka. Après ce petit moment hors du temps, nous reprenons nos vélos, ne souhaitant pas abuser de sa gentillesse.

Retour en ville où nous déjeunons au « Daw nyunt yee restaurant », qui pour 1000 Kyat vous sert un plat très copieux, accompagné d’une banane et de bonbons ! Après ce bon repas, nous sommes modérément courageux, et nous replions vers la terrasse de l’hôtel et passons le reste de l’après midi, à écrire nos articles, et trier nos photos ! Nous disons au revoir au Lac Inle, en emmenant avec nous plein de souvenirs des rencontres que nous y avons faites ! Demain Mandalay, l’aventure continue…

Nyaungshwe, vendredi 13 novembre 2009 (même pas pu faire une grille de loto birman !)

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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 12:28

Le lac Inle est-il aussi beau qu’on le prétend ? C’est ce que nous avons voulu vérifier par nous même avant de gagner Mandalay. Mais ami lecteur, sache que cette vérification n’a pas été simple et nous aura demandé beaucoup de temps et de patience !

 

Le trajet est annoncé pour une durée de 18 heures, le notre en durera au total plus de 20 ! (mais à ce stade en est-on encore à compter les heures ?).Nos billets en poche – que nous avions par prévoyance acheter la veille - nous voilà partis en taxi à 10h30 pour rejoindre la gare routière de Yangon, située au diable vauvert. Arrivés ¾ d’heures plus tard, nous patienterons au bureau de la compagnie de bus (enfin un hangar ouvert à tous vents) près de 3 heures ! Le départ initialement prévu pour midi sera retardé d’heure en heure jusqu’à 14h…sans que l’on en connaisse la raison. Nous patienterons en bonne compagnie grâce à la présence de deux fillettes. Nous nous amuserons à les prendre en photo, à s’initier au birman avec des dessins…cet amusement gagne bientôt l’ensemble des birmans présents dans le hangar et ceux qui passent devant : tous le monde veut participer !

 

 Notre bus fini par partir. L’autocar est climatisé (même si la clim peine un peu) et même s’il ne peut rivaliser avec ceux de Thaïlande, il s’avère relativement confortable… même trop car nous aurions beaucoup aimé que le véhicule ne disposât pas de la télévision et du lecteur DVD. Nous avons eu droit pendant près de 8h00 à des clips vidéos d’artistes birmans diffusés à fond… c’est tout simplement éreintant et insupportable surtout que l’on a enchainé ensuite sur un film local du même niveau qu’un épisode de Maguy et ce toujours aussi fort.

 

Une fois le calme revenu, et alors que l’envie de sombrer dans un petit sommeil commençait à se faire sentir, nous fûmes confrontés à des contrôles policiers en plein milieu de la nuit !

Alors que nous dormions, nous avons été réveillés à deux reprises et tous fûmes sommés de descendre du bus avec nos passeports (ou carte d’identité pour les locaux) pour les présenter aux autorités. Ces dernières nous ont demandé nos noms, numéros de passeports et où nous comptions aller. Après, ces réveils impromptus, il devient très difficile de se rendormir, surtout quand les routes de montagnes sinueuses et défoncées entrent en jeu…

 

 La façon dont nous pouvons vivre ici nous fait oublier que nous sommes dans une dictature, nous ne croisons pas de militaires armés, les gens sont particulièrement souriants, rien en fait de l’extérieur ne semble rappeler ce fait tragique : nous sommes au cœur de l’un des régimes les plus durs au monde !

 

C’est donc en pleine forme que nous sommes descendus du bus à 5 heures du matin dans la nuit froide de Shwenyaung. De là, nous avons repris un taxi en direction de Nyaungshwe, porte d’entrée donnant sur le Lac Inle. Après nous être acquitté du droit d’entrer dans cette zone touristique (3$ par personne), nous atterrissons au Bright Hotel (sur les conseils de notre chauffeur de taxi, la chambre est à 10 $), posons nos sacs, petits déjeunons et décidons de ne pas mollir : direction l’embarcadère à la recherche d’une barque à louer pour la journée, il est 7h30.

Nous nous dénichons alors sans le savoir à ce moment là, la perle des guides : un birman natif de Nyaungshwe tout à fait sympathique, compétent, et serviable.

Cet homme (pour 12 $ la journée embarcation comprise), va nous promener dans tous les endroits à ne pas rater du Lac Inle : le coin des pêcheurs (à la technique de pêche si particulière puisqu’ils manient leur nasse tout en ramant à l’aide d’un seul pied), le marché (immense, plein de bruit et de couleur, et très riche car c’est un lieu où se rencontrent  les peuplades venue des montagnes et celle du lac, peuple d’agriculteurs venu vendre leur production fort diversifiée), les villages sur pilotis.

Il nous a permis aussi de découvrir l’artisanat très riche de la région en nous emmenant à la rencontre des orfèvres, des fabricants d’ombrelles, de couteaux, d’outils et de cigares locaux. Nous avons même été voir des tisserands travaillant la soie, le coton et la fibre de lotus, avec des méthodes de travail ancestrales.

Nous avons aussi découvert les pagodes et en particulier celle où se trouvent les fameux chats dressés pour sauter dans un cerceau (Cléo tu vois à quoi tu as échappé ?!!), le marché et les jardins flottants (Henry a testé la solidité des jardins flottants, bilan : une paire de chaussure trempée !).

En prime nous avons pu voir les femmes Padaung, encore appelées femmes girafes ou tribu des long-cous (nous n’en avions pas vu à en Thaïlande, où ces tribus se sont réfugiées pour fuir les persécutions dont elles sont l’objet au Myanmar).

En conclusion, vous l’aurez compris, l’endroit est aussi beau qu’on le dit, et le lac Inle vaut largement ces quelques heures de transport et cette nuit sans sommeil ou presque.

Plutôt qu’un long discours, mieux vaut venir vérifier sur place la véracité de nos dires et le faire rapidement, car ici comme ailleurs tout va très vite. L’endroit n’est pas encore marqué par le tourisme de masse, mais il est fort à parier que dans quelques années tout cela change et qu’en définitive ce paradis trouvé ne finisse en paradis perdu !

 

Nyaungshwe, terrasse du Bright Hotel, le jeudi 12 novembre 2009

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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 11:52

Nous avons foulés pour la première fois le sol birman hier soir vers 21 heures à l’aéroport de Yangon. Une fois achevées, les très (très) lentes formalités administratives et douanières, nous avons pu récupérer nos sacs à dos et nous glisser à l’intérieur du taxi que notre Guesthouse, répondant au nom de Motherland 2, nous a réservé gratuitement !

 

Après près de trois quart d’heures de trajet à  travers la ville nous avons été accueillis très chaleureusement par les responsables de la Guesthouse. La chambre à 15 $ avec TV, A/C et salle de bains attenante est propre et spacieuse. On nous porte nos sacs à dos jusque-là et on nous offre deux grands verres de citronnade !

 

Ce matin, après une bonne nuit de sommeil, nous commençons la journée par un très copieux petit déjeuner compris dans le prix de la chambre : café, toast, beurre, confiture, œufs brouillés et fruits, tout est à volonté !

Ensuite ? On prend le temps de faire une petite lessive et de relire quelques passages sur Nick Drake pour glaner des infos sur son enfance birmane…

 

À presque midi, et après avoir changé quelques dollars en kyat à l’hôtel au taux de 940 kyat pour 1 $ (nous nous rendrons compte plus tard en demandant auprès de certaines bijouteries, que nous pouvons obtenir jusqu’à 1025 kyats pour un dollar alors que dans la rue on nous en offre près de 1500 avec le risque de se faire truander !) il est temps pour nous d’être confrontés à un dépaysement que nous ne soupçonnions pas une seconde ! 

 

Dans les rues que nous empruntons pour nous rendre jusqu’au centre ville, nous marchons sur des trottoirs défoncés, nous côtoyions des immeubles très très vétustes, les voitures sont presque toutes hors d’âge et en mauvais état, les bus – inévitablement bondés - ne semblent pas en meilleure forme, des maisons coloniales sont plantées ici ou là de manière impromptue et partout fleurissent des étales de nourritures, des  petits stands de vente de gadgets, de montres ou de lunettes.

 

C’est un spectacle captivant que celui qui s’offre à nous. Les gens nous sourient, nous saluent gentiment, nous interpellent pour nous demander de regarder la photo que l’on vient de prendre (en nous tapotant doucement l’épaule), nous demandent si on a besoin d’aide pour trouver notre chemin. Les enfants ne sont pas timides et n’hésitent pas à venir vers nous, curieux, fascinés par nos appareils numériques sur lesquels ils peuvent s’apercevoir (ils se prêtent d’ailleurs volontiers à une séance photos qui provoque rapidement un véritable attroupement !). Ils s’expriment pour certains facilement en anglais et nous expliquent comment ils ont appris les rudiments de la langue de Shakespeare dans la rue une fois l’école finie quand ils vendent alors des cartes postales pour gagner un peu d’argent.

 

Ici les visages que nous croisons sont pour beaucoup de type indou, très mat de peau. Les hommes portent des sortes de jupes et les femmes ont sur leur visage un maquillage déroutant pour nous occidentaux, de la poudre de Tanaka, sorte de crème jaunâtre étalée “grossièrement” censée protégée du vieillissement et du soleil.

 

Nous contemplons la Pagode Sule plantée au milieu d’un carrefour cerné de bâtiments rappelant la présence de l’Empire Britannique, le splendide marché couvert où sont vendus les tissus. Ce qui frappe, c’est la présence d’un grand nombre de bâtiments de l’ère coloniale (pas toujours en très bon état). Certains abritent la Cour suprême, le Télégraphe, ou bien encore les autorités portuaires et bien d’autres encore. Nous avons même poussé jusqu’au plus bel hôtel de la ville : le Grand Hôtel Strand où séjournèrent en leur temps Georges Orwell, Somerset Maugham, Noel Coward (qui inspira tant Nick Drake), Kipling…

 

Nous déjeunerons tardivement d’un plat typiquement birman à base de riz et de poulet pour 1500 Kyat (1,5 $), et profiterons de l’amabilité de deux bonzes birmans, en train comme nous de chiner des livres en anglais, pour nous faire indiquer le chemin de la gare ferroviaire.

Une fois trouvée, nous glanerons de précieux renseignements pour notre départ prochain vers le nord, auprès d’employés forts patients ! (se pose ici comme au Laos ou en Thaïlande un vrai problème : ils n’utilisent pas le même alphabet que nous et rares sont les indications portées en anglais !)

 

Pleins de courage, nous poussons ensuite, alors que le soleil se couche, jusqu’à la fabuleuse Pagode Shwedagon et son parc du peuple (nous mettrons plus d’une heure et demi à nous y rendre à pied mais le déplacement valait l’effort fourni !).

Le retour à l’hôtel à pied, en pleine nuit, alors que les rues sont défoncées et pour ainsi dire pas éclairées a été sportif mais une nouvelle fois la gentillesse birmane nous a permis de retrouver notre chemin !

 

Éreintés nous nous couchons aussitôt après avoir pris une bonne douche (froide car ici pas d’eau chaude mais la chaleur extérieure est telle que c’est un plaisir !).

Demain nous pousserons entre autre chose, jusqu’au lac Inya, au nord de la ville, lieu de résidence de la courageuse Aung San Suu Kyi .

Yangon, lundi 9 novembre 2009.

PS  Devant la rapidite de la connexion internet, nous ne pouvons pas mettre de photos !

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 12:22
Aujourd'hui, nous reprenons le bateau au débarcadère Thewet situé à 5 minutes à pied de la Tavee Guest House. Vingt minutes plus tard, nous descendons à celui de Tha Tien. Objectif : visiter avant de quitter Bangkok les deux endroits les plus célèbres de la capitale : le Wat Phra Kaeo et le Grand Palais. En réalité, nous poursuivons un objectif beaucoup plus ambitieux : retrouver l’endroit où se cache le Bouddha d’émeraude (bien qu’en Jade). Nous l’avions cherché en vain à Vientiane où il avait été transféré en 1564), puis avions poussé jusqu’à Chiang Rai, l’endroit où le Bouddha d’Émeraude avait été découvert en 1434, puis Chiang Mai où il avait été transféré en 1484. Puis nous l’avons cherché au Wat Arun (Temple de l’Aube) à Bangkok, là où il avait été transféré après sa capture à Vientiane par le général Siamois Taksin en 1778. Finalement, nous l’avons déniché au Wat Phra Kaeo, là où il fut transféré en 1784.

Après une quête de près de deux mois, nous l’avons enfin devant nos yeux ou presque, puisqu’il est placé sur une sorte de piédestal très haut. Telle une poupée Barbie, le Bouddha dispose de vêtements de saisons : vêtements d’été, vêtements de la saison des pluies et enfin panoplie pour l’hiver (qui est cumulée avec celle de la saison des pluies).

Pour le reste, le Wat Phra Kaeo et le Grand Palais valent le déplacement : certains trouveront ça très jolie avec toutes ces façades scintillantes, ces toits magnifiquement dessinés et de différentes couleurs, ces statues très… étranges… d’autres trouveront ça très chargé, voir kitsch… C’est selon, en tout cas ça ne peut pas laisser indifférent.

Une fois notre enquête terminée, nous pouvions rentrer le cœur léger à la         Guesthouse, prendre nos sacs et ensuite un taxi pour l’aéroport international de Suvarnabhumi. La course est annoncée dans les guides entre 400 et 500. Finalement, nous nous en tirons pour 243 bahts pour environ 35 km et un temps de trajet de 45 minutes – mais on était dimanche donc circulation un peu plus fluide qu’en semaine (pour obtenir ce prix mieux vaut ne pas opter pour l’autoroute et passer par la route normale et bien évidemment exiger la mise en route du compteur !).

Nous vous écrivons de l’aéroport, où nous sommes arrivés à 15h00 pour un vol partant à 19h25 (quitte à attendre, autant être sur place). Le trajet en avion est de 55 minutes et nous avons pris la peine de contacter hier une Guest House de Yangon qui doit venir nous cueillir à la sortie de l’avion…

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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 18:20

Si hier était dédié au shopping, aujourd’hui nous avons décidé de mettre plein gaz sur les visites après une halte à la Bibliothèque nationale pour consulter le fond consacré à la musique. Nous avons commencé par la plus grande maison en teck du monde (le château Vimanmek) : autrefois demeure des rois, l’endroit est vraiment superbe et le mobilier réuni intéressant (malheureusement pas de photo car on laisse à l’entrée ses sacs, ses appareils photos et ses chaussures).

Ensuite, nous avons enchainé avec les autres petits musées (situés à proximité dans le parc Dusit) dont l’intérêt est plus que limité (pour rire, on peut aller voir le musée rassemblant des photographies prises par l’actuel monarque : il a bien fait de naitre roi car côté photos, le pauvre homme aurait bien eu du mal à percer).

Ensuite, nous avons poursuivi en nous rendant dans le Zoo de Bangkok (il nous a suffit de traverser la rue pour nous y rendre). Pour à peine un peu plus de 2 €, l’endroit offre une intéressante variété d’espèces. Le plus intéressant demeure sans doute le vivarium avec ses très nombreux serpents.

 

Enfin, à la fermeture du zoo, nous nous sommes rendus en taxi au Baiyoke Sky Hotel afin d’admirer la vue panoramique sur Bangkok à la nuit tombée, du haut de ses 343 mètres (l’Empire State Building en fait 381). L’édifice est le 12e gratte-ciel le plus haut du monde et le 3e plus grand hôtel du monde. Tout en haut, on s’aperçoit vraiment de l’immensité de la capitale et du perpétuel trafic routier sur ses principales artères, seul regret, le toit du gratte ciel est équipé d’une plateforme tournante ce qui rend difficile les photographies. La perspective offerte vaut vraiment l’ascension des 83 étages (en ascenseur) et les 250 bahts par personne (avec une consommation offerte dans le bar panoramique). Retour en taxi, une soupe sur le trottoir devant la guest house et au lit !

 
Bangkok, le samedi 7 novembre 2009

 

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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 18:11

 

Aujourd’hui nous avons décidé de déroger à nos habitudes et de nous joindre à la foule qui peuple les centres commerciaux de la capitale Thaïlandaise !

Nous devons récupérer nos visas à l’ambassade à 15 heures, cela nous laisse le temps de quitter tranquillement notre hôtel vers 10 heures et de sauter dans un taxi. Pour 71 bahts, il nous dépose 6 kilomètres plus loin, devant le PANTHIP PLAZZA, 604/3 Petchaburi Road.


C’est la Mecque pour ceux qui recherchent des produits informatiques ou encore le dernier appareil à la mode ! Ce sont des étages entiers qui leur sont consacrés, et nous y passerons près de 4 heures à fureter dans les rayons de ces innombrables magasins !

Juste le temps de déjeuner sur le pouce et nous quittons presque à regret ce building, pour récupérer le métro aérien qui doit nous déposer près de l’ambassade de Birmanie.


Arrivés à la station de métro, le spectacle est impressionnant pour nous pauvres Orléanais ! Là encore nous sommes face à un lacis de voies rapides fort embouteillées, surplombé par les lignes du métro aérien et entouré de buildings. Des  écrans géants sont accrochés sur les murs et diffusent des publicités, des escaliers partent dans tous les sens, et cela grouille de monde !

Nous finissons néanmoins et assez facilement à trouver notre rame de métro et découvrons alors, un moyen de locomotion ultra moderne, silencieux et climatisé !

Nous vous épargnerons le récit des près de cinq heures qui ont suivies : nous avons récupéré nos visas et ensuite avons courus de banque en banque pour essayer d’obtenir des dollars neufs, condition obligatoire pour pouvoir être utilisés en Birmanie. Après avoir écumé près d’une dizaine de banque, nous avons tapé à la porte des guichets de change dans la rue et même auprès d’un bijoutier : peau de balle ! Nous avons aussi essayé auprès d’une agence de voyage qui pratiquait un taux à faire passer un banque française pour une œuvre de bienfaisance… et qui au final de voulait pas nous montrer les dollars que nous devions acheter ! À cours d’idées et surtout de solutions, nous avons échangé nos euros en bahts auprès d’une banque, puis échangés ces bahts en dollars neuf auprès de notre agence de voyage avec une commission de 20€. Nous pourrons donc partir dimanche pour Yangon comme prévu !


En attendant pour finir la journée, nous sommes allés en métro, nous perdre dans les allées du MBK Center, très vaste magasin où l’on trouve de tout !

Une fois sortis, nous serons surpris par les illuminations de la rue et des bâtiments qui nous entourent, par l’agitation qui règne encore ici à cette heure pourtant tardive pour le pays, il est près de 21 heure. Un taxi nous dépose à l’hôtel, demain sera un autre jour…

 


Signé Scarlett et Rhett


Bangkok, vendredi 6 novembre 2009



NB : le monsieur sur la deuxième photo, ce n'est pas Paul VI mais le Roi de Thaïlande, visiblement adoré par la population et dont on retrouve des photos à peu près partout dans le pays. Figure incontournable et difficile à ignorer puisqu'on trouve sa binette sur les billets de banque, dans les magasins, dans les habitations, le long des routes, à l'entrée des villes et des villages... Un peu comme not'président dans les médias (libres) français !

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 16:29

Ce matin, lever 6h30 pour attraper le River Express pour nous conduire à proximité de l’Ambassade du Myanmar. Nous arrivons un quart d’heure avant l’heure d’ouverture annoncé. En réalité, il s’avèrera que nous avons plus d’une heure et quart d’avance. En deux temps trois mouvements, les formalités pour les visas sont effectuées, nous devrions les récupérer demain (coût de l’opération pour une personne : 810 bahts + 225 bahts supplémentaire pour avoir le visa en 24 heures).


Nous mettons à profit le reste de la journée pour visiter un peu la ville : le Wat Arun (temple de l’aube),


puis le Wat Pho avec son célèbre Bouddha couché long de 45 mètres et vraiment très impressionnant !


Ensuite nous finissons la journée en arpentant les rues et ruelles du quartier chinois de la ville.


Bangkok, le jeudi 5 novembre 2009

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 15:47

 

Ce matin, arrivée à 5h00 à l’une des gares routières de Bangkok (la Northern Bus Terminal) : l’endroit est immense et nous voilà plongés dans l’atmosphère de la plus grande métropole que nous avons traversé jusque-là, la capitale thaïlandaise et ses 10 millions d’habitants !

Nous prenons un des (très) nombreux taxis présents pour nous rendre dans le centre ville, direction la Tavee Guesthouse. Trois quarts d’heure plus tard, après avoir tourné un bon moment dans le quartier de Thewet, notre chauffeur fini par trouver notre lieu de villégiature : une belle maison en bois, très propre. Notre chambre n’a ni toilette, ni lavabo, ni clim, est très mal insonorisée, pas très bon marché  (450 bahts soit un peu plus de 9 €) et malgré cela, l’endroit est agréable (et dispose en plus du Wi-Fi). Nous montons nos affaires et nous coucher, histoire de finir notre nuit qui fut courte et un peu hachée !

En  début d’après midi, nous voilà dans les rues de Bangkok à la recherche d’une banque et d’une agence de tourisme pour faire faire nos visas pour le Myanmar et acheter les billets d’avion. Les trois agences de voyage que nous visitons nous indiquent qu’elle ne s’occupent pas du visa pour le Myanmar et qu’il faut désormais s’en débrouiller seuls (version radicalement différente de ce qu’on nous avait dit jusque-là : est-on mal tombé ? Mystère). Demain nous sommes donc obligé d’aller à l’Ambassade à l’autre bout de la ville, ce qui nous enchante.

Ces passionnantes démarches effectuées, nous rallions notre Guesthouse en faisant un détour jusqu’à la Bibliothèque Nationale (qui ressemble à une vieille bibliothèque municipale poussiéreuse – mais une nouvelle devrait sortir de terre en 2011, alors il nous faudra repasser).

Nous finissons sur une terrasse à regarder la nuit tomber sur la rivière Chao Phraya traversant Bangkok. Alors que nous nous apprêtons à prendre le bateau pour une petite balade nocturne, d’une conversation engagée avec une thaïlandaise il ressort qu’il vaudrait mieux se rendre à la Montagne d Or, car c’est le dernier jour d’un festival très couru.


Nous sautons dans un Tuk Tuk et arrivons au lieu indiqué. Il semble a priori qu’il ne s’agisse que d’une grande kermesse avec foule compacte, stands de bouffe, chamboule tout, tir à la carabine, attractions en tout genre. Mais arrivés au pied de la Montagne d'or, l’ambiance est tout autre : des milliers de fidèles viennent pour emprunter les marches menant tout en haut du Wat. Nous leur emboitons le pas et assistons assez médusés à une sorte de pèlerinage bouddhiste dont nous serions bien en peine de vous en expliquer le mécanisme, ni les tenants et les aboutissants. Tout en montant, la foule fait tinter les nombreuses cloches placées sur le parcours, fait des offrandes à mi-parcours et arrivée tout en haut du Wat – avec une vue splendide sur Bangkok – elle frappe un gong, accroche des billets sur des cordes à linges et des petites clochettes sur un support et prie les mains jointes en faisant le tour du dôme.


Nous redescendons une heure plus tard touché par ce « spectacle » et par la gentillesse des gens qui ont cherché à nous expliquer et à nous impliquer dans cette « fête religieuse » (peu de longs nez s’étaient joints aux fidèles).

Nous dinons sur place en testant encore quelques spécialités culinaires et rentrons en Tuk tuk sur le coup des 22 heures. Finalement, cette escapade a sauvé notre journée entièrement consacrée à de fastidieuses démarches à caractère pratique.

 

Bangkok, le mercredi 4 novembre 2009

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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 17:42
Aujourd’hui nous retournons dans la vieille ville de Sukhothai que nous avions quittée la veille, pour y continuer notre exploration des lieux. Nous avons décidé de parcourir l’ensemble du site à pied, en commençant par les ruines situées à l’extérieur des enceintes. Nous passons devant le Wat Phra Pai Mang, le Wat Sri Chum et le Wat Chang Lom, voilà pour les plus marquants…

Nous finissons notre balade par le site principal, celui que nous avions arpenté la veille sous les lumières. Il y règne aujourd’hui finalement une ambiance de lendemain de fête, mais, même ainsi, l’endroit se révèle plein de charme. Au cours de notre promenade de pas moins de 15 kilomètres, à travers une campagne peuplée d’arbres magnifiques, nous serons surpris de ne pas croiser davantage de touristes. Par rapport à hier, le contraste est saisissant. Voilà nous reprenons ce soir le bus pour Bangkok, départ à 22 heures, arrivée dans la capitale à 5heures du matin.


Sukhothai, gare routière, mercredi 3 novembre 2009
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