Nous nous attendions à une petite ville calme de province, au charme suranné et nous découvrons une ville somme toute assez semblable à celles traversées jusque là.
Peut être est ce la pluie et le temps morne qui faussent notre jugement ? Nous sommes pourtant à nous demander si nous n’allons pas repartir dès demain.
Coté logement, nous avons déniché un petit hôtel bon marché en suivant les conseils du guide du Routard : le Hoa Binh 2. Intraitable négociatrice, Julia nous a eu la chambre à 8 $ au lieu de 10 !
La chambre est spacieuse avec son petit balcon qu’on dirait fait pour les fumeurs (dommage qu’on est arrêté !) Deux grands lits deux places avec moustiquaires trouées…(pour nous protéger que des spécimens les plus gros sans doute ?) une télévision et une grande salle de bains, tout cela ne manque pas de charme .Cela nous change de la chambre d’hier à Saigon à 14 $, sans fenêtre juste avec la petite lucarne ( Ah Ah ! ).Nous verrons demain ce qu’il faut penser de Dalat. A première vue, après un rapide tour, le marché central n’a rien en soi de particulièrement différent des autres vus jusque là, si ce n’est la grande variété de fruits et légumes sur les étales (avocats, fraises, mûres, etc….).Nous sommes allés boire un verre au café tùng où en poussant la porte nous avons été accueilli par « le temps de vivre » de Christophe. Après avoir été diner dans un resto pour touristes nous sommes rentrés nous mettre au lit de bonne heure !
Ce qui vaut le déplacement, c’est justement le déplacement !
Le trajet en minibus climatisé partagé avec un couple de texan restera dans nos mémoires !
Nous avions beaucoup misé sur le trajet en bus pour nous reposer…très rapidement nous nous sommes rendu compte que cela serait impossible. Les nids de poule sont des cratères et lorsqu’il le peut, le chauffeur slalome pour les éviter. Ajoutons à cela les coups de freins brusques pour éviter les autres usagés de la route, et le fait qu’une partie de la route de montagne est en lacet sans barrière de sécurité et en plein travaux, bien souvent le bitume n’a pas encore été posé. Gare à l’accident. Pendant près de sept heures (pour faire 305 kilomètres) nous avons été ballotés dans tous les sens, même si nos sens étaient encore en mesure d’apprécier le paysage. Peu à peu les montagnes succèdent aux plateaux et tout change : la végétation et le climat.
Dalat, le 13 /09/09.