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Texte Libre

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Bonjour à tous et bienvenue sur ce blog que nous avons créé pour vous permettre de suivre les 6 mois d’aventure de vos héros préférés en Asie du Sud Est !

Vous pourrez en profiter pour nous faire un petit coucou, et nous donner de vos nouvelles...

26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 16:48


Ce matin nous sommes réveillés par la pluie et pour une fois depuis longtemps par un temps pas très chaud. Sur le pied de guerre à 7h00, nous partons en quête d’informations concernant les horaires du bateau et le lieu d’embarquement et nous faisons connaissance sous la lumière du jour avec Pakbeng que nous n’avions qu’entraperçu dans la nuit. Nous croisons une voyageuse laotienne, rencontrée hier sur l’embarcation. Elle nous indique bien gentiment que le bateau part en fait à 9 heures et nous donne le numéro du bateau ! Il est 8 heures, cela nous laisse du temps pour faire nos provisions pour nos 9 heures de voyage : brochettes de bœufs toutes chaudes, délicieux sandwichs laotiens faits dans une véritable baguette avec des crudités, de la viande, un mélange de viandes et d’épices et des choses d’apparences bizarres, mais le tout forme un met succulent et nourrissant pour à peine 10000 kips.

Nous admirons la vue que nous avons depuis l’embarcadère : le Mékong est là, très calme et les montagnes environnantes sont plongées dans des nuages blancs et épais, la pluie s’est arrêtée de tomber, c’est magnifique !


La traversée reprend donc dans un bateau similaire mais cette fois nous sommes mieux installés ! Les heures vont s’égréner tranquillement nous laissant suspendu au paysage…


Vers la fin de l’après-midi, nous voyons les premiers drapeaux thaïlandais fleurirent le long de la rive opposée signe que nous sommes bientôt arrivés.


Le soir nous arrivons à Houeisai, ville vraiment sans charme et dénuée de tout intérêt ! Nos compagnons de voyage montent dans le tuk tuk, nous choisissons de rallier le centre ville à pied avec nos sacs à dos, centre ville que nous pensons proche et qui ne le sera pas vraiment… bernés par un plan qui nous aura mené en bateau…


Après la visite de quelques établissements proposant des chambres miteuses et cafardeuses, nous finissons à la BAP Guesthouse : chambres moyennes prix élevés (après quelques palabres nous finirons par faire descendre le prix de 10 000 kips pour atteindre la somme de 80000 kips la nuit). La ville est laide, les restaurants quelconques mais là au moins, on trouve de la bière fraîche, alors…

Houeisai, le samedi 24 octobre 2009

 

NB : Henry tient à remercier tous ceux qui n'ont pas oublié le formidable événement qui s'est déroulé le 23 octobre dernier, et leur offre  pour les en remercier un magnifique coucher de soleil (et un verre mais seulement pour ceux qui passeront nous rendre visite dans les 24 prochaines heures).

 


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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 03:08

 

Après près de huit jours passés à Luang Prabang, nous décidons finalement de rejoindre la frontière Thaïlandaise en remontant le Mékong. Deux jours de traversée en bateau jusqu’à Houeisai avec une escale à Pakbeng pour la soirée. La formule est moins économique que le bus (350.000 kips par personne avec une nuit dans le véhicule) car au prix du billet, il faut ajouter celui des deux nuitées à l’hôtel, mais cela promet d’être plus agréable de se promener ainsi au fil de l’eau, loin des lacets serrés des routes laotiennes.

Le départ est prévu à 8 heures, alors aussitôt réveillés nous nous dépêchons de veiller au ravitaillement, de régler l’hôtel (où nous commencions à faire partis des murs !) et de mettre nos sacs sur le dos pour être à l’heure à l’embarcadère.

Une fois arrivés, première surprise de la journée : Nous pensions avoir payé nos billets en dessous du marché, 220 000 kip (pour les deux) au lieu des 250 à 300 000 Kip souvent demandés, et le bureau des embarcations affiche un tarif à 200 000 Kip !

Le bateau lao est là, tout en bois et en longueur avec des sièges en bois, eux aussi, pour la plupart et seuls quelques uns semblent réchappés d’un bus. Plus confortables, nous nous asseyons sur les deux dernières banquettes. Sous nos yeux,  un mélange hétéroclites de touristes et de Laotiens, réunis dans une ambiance bonne enfant, où chacun semble content d’être là !


La croisière se déroule paisiblement, portée par les flots du Mékong, tantôt calmes, tantôt agités par le courant, les paysages défilent superbes, le plus souvent encaissés dans les montagnes. Quelques arrêts ici ou là pour permettre aux autochtones de monter ou descendre avec très souvent un grand nombre de marchandises car le Mékong est parfois un des moyens les plus simples pour voyager et se réapprovisionner.

 

En début d’après midi cependant, nous sommes surpris de voir notre embarcation accoster sur le rivage… Une agitation subite et inattendue semble s’emparer du navire, le « capitaine » court à l’arrière et devant nos regards étonnés et suspendus à ses lèvres, nous déclare que le bateau n’est pas bon, il est cassé ! Incrédules, nous voyons alors un autre bateau s’approcher et tout le contenu du premier passera dans le second en un temps record ! Un vrai spectacle qui au final nous amusera beaucoup même si nous quittons nos confortables sièges pour une natte posée à même le sol avec pour dossier le flanc du raffiot (c’était ça ou un vieux banc branlant ! – ce qui fera dire au vieux Merrill Stubing que : « la croisière ça m’use »).


Nous croiserons des enfants plongeant dans les eaux troubles du fleuve, des villages typiques, un coucher de soleil vraiment magnifique, et puis aussi des chèvres accrochées au flanc des montagnes et même un éléphant ! (mais désolés, la photo prise n’est vraiment pas bonne et nous ne pourrons vous le montrer).

Le jour tombe et c’est dans une nuit d’encre que se finit le périple en bateau. Sans éclairage, sans lumières ou bouées, nous nous demandons comment le pilote peut encore naviguer avec cette visibilité quasi-nulle, d’autant que le Mékong est souvent jalonné de rochers. Pourtant, nous arrivons sans encombre vers 18h30 dans le « port » du village de Pakbeng, petit bourg plein de charme, planté loin de tout au bord du Mékong. Il se compose simplement d’une rue principale sur laquelle se collent, les uns aux autres, guesthouses et restaurants destinés aux voyageurs d’un soir. Par chance nous sommes abordés par un propriétaire dont l’hôtel n’est pas cher (50 000 Kip) et très propre ce qui nous évite de faire la tournée des établissements de la ville. Nous partons diner dans un resto (Le Original Lao food) pas terrible malheureusement (la cuisine n’est pas mauvaise mais c’est loin d’être très copieux, de plus nous avions commandé des nouilles au buffle, et nous ne sommes pas sûrs que le buffle ne se soit pas changé en bœuf). Il était pourtant encore une fois recommandé par le Routard…

Un dernier avertissement : il est quasiment impossible dans ce bled de trouver de la bière fraiche !

Une dernière remarque : vers minuit, l’électricité se coupe pour ne reprendre que vers 6 heures du matin alors le ventilo et la clim n’ont qu’un intérêt très limité, et mieux vaut prendre ses dispositions pour recharger ses appareils…

Demain matin le bateau repart à 8 H30.

Pakbeng, le 23 Octobre 2009

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22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 14:03
 

Rien de mieux qu’un peu de vélo pour se remettre en forme ! Voilà donc le programme de la journée : location de vélos à midi (ne surtout pas forcer le matin alors que le soleil n’est pas encore à son zénith : nous sommes de cette race qui fonctionne à l’énergie solaire, on ne sort pas en dessous de 35°) avec pour objectif de trouver la tombe de Henri Mouhot. Partis avec le plan du routard, autant dire sans plan, nous voilà juchés sur nos machines infernales à la recherche de la sépulture de notre glorieux compatriote, mort de la fièvre jaune en novembre 1861.

De fausses routes en fausses pistes, avec rétropédalage et retour sur nos pas, nous voilà enfin sur la bonne route, celle de Ban Phatom (?). Après un arrêt au temple de Watpa Pholphao avec une vue sur Luang Pabang et son aéroport, nous reprenons la route à bicyclette (mais sans Paulette, ni Francis, ni Sébastien). Ce n’est plus une route, mais une piste de terre, poussiéreuse et cahoteuse…


C’est d’ailleurs en passant dans une ornière que l’étui à lunettes placé dans le panier situé à l’avant du vélo se trouvera projeté hors dudit panier et viendra se crasher sur la piste, s’ouvrira, laissera s’échapper les lunettes qui auront la bonne idée de tomber sur une des nombreuses pierres jonchant le ruban qui sert de route : résultat des courses, éclat de verre (puis de voix) pile au milieu des verres, montures tordues… Les routes secondaires du Laos gagnent à être vues !


Nous finissons par arriver à la tombe, avec des gueules de circonstances : des gueules d’enterrement ! Henri Mouhot pour les bas de plafonds qui comme nous ignorions totalement jusqu’à son existence avant de venir ici, est natif de Montbéliard et le découvreur d’Angkor (One more time en anglais) et l’homme qui a exploré le Laos et notamment Luang Prabang.

 

Quelques clichés après, nous remontons sur nos deux roues (toujours sans Paulette, ni Francis, ni Sébastien, mais on l’a déjà dit je crois).

Le problème des descentes c’est que dans l’autre sens ça devient des côtes… et là monter en plein cagnard des côtes avec des cratères en guise d’ornières, ça fait moins rire (déjà que côté monture, la journée s’était mal passée). Et justement, au milieu d’une de ces fameuses montées  - à faire passer l’Alpes d’Huez pour un faux-plat, en danseuse, le coup de pédale rageur, le guidon vient tout à coup à se défiler… sans prévenir , se replie et le cycliste qui a perdu ses montures tout à l’heure, tombe sans trop de casse à même le sol, dont on vous a déjà dit combien il était rugueux (le sol, pas le Rémi Julienne des pistes laotiennes).  De rage, le  vélo finira dans les buisson avant que son locataire n’aille le rechercher.

Après cette délicieuse promenade, reposante, sympathique et apaisante… Le myope est allé oublier ses verres rayés devant un verre de Beer Lao… et nous ne saurons que saluer la persévérance de celui qui perd ses verres !

 

Luang Prabang, mercredi 21 octobre 2009

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 15:25

 

Aujourd’hui nous avons rendez vous à l’embarcadère dès 8 heures du matin, afin de nous rendre à la grotte de  Pa Kou, à 25 kilomètres au nord de Luang Prabang.

Certes,  nous étions un peu en retard mais nous sommes surpris de n’être pas être les seuls au rendez-vous (une vingtaine de touristes de tous bords patientait déjà). Notre appréhension c’est rapidement dissipée quand nous avons compris que nous ne serions que 6 par bateau ! On avait oublié que nous nous trouvions au Laos et non au Vietnam !

La promenade sur le Mékong dure près d’une heure et ½ et s’est révélée très agréable. Elle n’aura été interrompue que par la visite du village de Ban Xan Hai, village voué aux touristes en mal de folklore, car tout y est : fabrique de whisky local, maisons traditionnelles, bonzes à profusion, tissus multicolores, ce n’est plus un village mais un centre commercial ! Cette étape est tout de même sympathique car assez brève ! 

La visite des grottes, elle, s’avère conforme au dépliant touristique : une multitude de bouddhas de toute taille et de toute matière, nous accueille dans les deux grottes creusées dans la falaise. Rien de véritablement extraordinaire, sympathique certes, mais pas inoubliable. L’intérêt réside plutôt dans la balade  sur le Mékong, même si l’on cherche encore les orpailleurs censés se trouver sur les bords du fleuve (sans doute que depuis le passage du dernier enquêteur du Guide du Routard, les derniers ont faits fortune et sont partis loger sur la Côte d’Azur).

Le retour en bateau est un peu plus rapide mais nous avons le temps d’apercevoir encore les pêcheurs, les agriculteurs s’activant à leurs occupations sur les rives du Mékong. Ce dernier est moins impressionnant que dans le Delta du Mékong au sud Vietnam, car il est ici moins large et enclavé dans des montagnes.

A peine les pieds sur la terre ferme nous retournons à notre gargote située à l’autre bout de la ville pour nous restaurer (c’est de loin la meilleure adresse que nous avons trouvé et la plus authentique dans un centre ville totalement dédié au touriste occidental !).

Sur le chemin du retour à la Guesthouse Silikhane (située Ban Houa Xieng) – sympathique petite bâtisse en bois, impeccablement tenue, pleine de charme et sise dans une petite venelle au calme séduisant, nous visitons le Wat Pahouak, situé juste à côté du Mont Phousi. Ce Wat mérite une visite pour ses peintures intérieures très bien conservées.

Une fillette de 10 ans, au sens commercial aiguisé, use de son art de la persuasion et de la maitrise de l’anglais - et un peu du français - pour refourguer à Julia un bracelet en bois (et en plus il sent bon !) dont elle ignorait deux minutes avant qu’elle en avait irrésistiblement besoin ! Et, pour le prix, elle propose que l’heureux pigeon se fasse photographier à ses côtés !  

De retour, les aventuriers du lunch perdu passent l’après midi à l’hôtel pour prendre le temps de trier leurs photos et de rédiger leurs prochaines fulgurances, pour toi lecteur !

La journée se termine tranquillement, et nous nous promenons après dîner – toujours au même endroit, donc on insiste pas plus - dans le centre afin d’admirer les monuments éclairés : cet éclairage se résume pour la plupart, à un simple plafonnier de 60 watts (Wat ?) situé à l’entrée du temple. Les autres parties restant plongées dans le noir !

 

Luang Prabang

Dimanche 18 Octobre 2009

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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 14:03

On trouve de tout sur les marchés du Laos et du Vietnam : du chien, de l’écureuil, des grenouilles, des larves, des serpents, des porcs épiques, des crapauds, des anguilles, des chauves souris, du buffle, des viandes sanguinolentes, des poissons étonnants, des seiches, des fruits de mer, des poules et des canards, des légumes et des fruits étranges, de très nombreuses variétés de riz et de pâtes…



Il y règne des odeurs tantôt envoutantes (exhalées par les épices notamment), tantôt repoussantes (les odeurs de poissons séchés, de viandes boucanées). Ça discute, ça marchande, ça tâte la marchandise avant d’acheter ou non… On pose les billets à même la viande…


On mange et on dort sur son stand, ça cuisine un peu partout (beignets, sandwichs, viandes et poissons grillés, brochettes, soupes mijotant depuis le matin), on épluche et on coupe ses légumes et ses fruits, on déplume la volaille, on écaille et on tranche les poissons, on soupèse les abats, on trouve des pattes de vaches, des pieds de porc, des têtes d’animaux posés à même l’étal, on prend soin de ses larves, on rattrape le crapaud qui s’échappe et on éloigne les mouches en agitant un petit sac plastique au bout d’un petit morceau de bois… Les bêtes sont vendues vivantes ou mortes… On s’interpelle entre clients, entre marchands, à deux pas de seaux remplis de blocs de sangs coagulés, de viscères, de thymus, de panses…


Tout se mange ou presque… Ici pas de chambres froides, pas de vitrines réfrigérées, pas de gants… Des escadrons de mouches, une chaleur bien souvent étouffante, des chiens et des chats dans les travées et parfois sur les étals…

 

C’est un lieu d’échange et de découverte, un lieu plein de vie, souvent le cœur du village ou de la ville qui offre au voyageur curieux ses mille saveurs et ses mille couleurs.


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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 13:00
Ce matin, debout aux aurores pour ne pas rater le reras des bonzes (aumône des bonzes à travers les rues principales de la ville) et prendre quelques belles photos. Sur les indications du Guide du Routard, nous nous apprêtons à suivre la procession à 6 h 30. Belle déception car nous ne croisons simplement qu’un petit cortège, ce qui certes nous permet de prendre quelques clichés mais on est loin de la foule vantée dans le guide touristique…

Cependant, nous ne sommes pas sortis pour rien, car en cherchant le reras, nos yeux (pourtant bien ensommeillés encore !) tombent sur les étals colorés d’un marché ! Vaste marché même, que nous traversons avec plaisir tant il est typique. À cette heure de la matinée, les touristes sont encore rares (ce marché n’est indiqué nulle part - on a vérifié), et seule une population laotienne volubile et chaleureuse emplie les travées. Nous n’en repartons pas sans avoir acheté des petits beignets laotiens à la noix de coco, tout chaud, que nous dégustons à la terrasse de l’hôtel avec un nescafé. La vie du routard a vraiment du bon !

Après ce début de matinée très « actif », nous nous octroyons un petit repos et c’est à l’heure du déjeuner que nous ressortirons pour découvrir un petit restaurant laotien. Là encore une petite déception car les plats que nous avons commandé sont pour le moins étonnant comme cette assiette de riz bouilli dans laquelle flotte quelques morceaux de bœuf…
L’après midi sera consacrée à la visite des Wats de la ville que nous n’avions pas eu le temps de visiter jusque-là. Nous commencerons par le Wat Sene Soukharam, le temple aux 100.000 trésors, datant de 1718 avec 100 000 pierres du Mékong. Nous enchainerons avec le Wat Visoum, le temple le plus ancien de la ville et le Wat Aham, situé juste à côté et séparés l’un de l’autre par un portique un peu fatigué…


Nous sommes également passés à la bibliothèque de la ville et au centre linguistique français (on ne se refait pas).

Notre fin de journée s’est écoulée en essayant de vous faire parvenir un article depuis un café avec un wifi free très, très capricieux, café au demeurant trop « occidentalisé » à notre goût et que nous fuirons dès l’envoi opéré (c'est-à-dire au bout de deux bonnes heures tout de même !).

Après un diner qui s’avère aussi décevant que notre déjeuner, (et que nous complétons par un sandwich lao) nous rentrons à notre hôtel, passons un petit moment assis à la terrasse  à  observer les habitants de notre ruelle (jouer notamment au badminton, décidément très populaire en Asie), puis retour dans la chambre demain matin rendez vous à 8 heure à l’embarcadère pour une excursion sur le Mékong…


Sinon, Luang Prabang s’avère une ville toujours aussi agréable à arpenter, une cité vraiment très agréable à vivre, sans doute avec Hoi An (Vietnam) l’endroit le plus doux et le plus séduisant visité jusqu'ici.


Luang Prabang le samedi 17 octobre 2009
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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 14:22
Luang Prabang est réputée être la plus jolie ville d’Asie du Sud Est, et ce que nous en avons vu aujourd’hui semble le vérifier. Nous avons décidé de nous octroyer du temps pour visiter cette ancienne capitale dans ses moindres recoins.



Ce matin, nous avons commencé la journée par profiter de notre chambre d’hôtel où les larges fenêtres donnant sur un calme quartier populaire, nous ont incitées à adopter le rythme laotien. Un nescafé prit sur la terrasse, cela faisait bien longtemps que nous n’en avions pas bu, et en route pour partir à la découverte de Luang Prabang. Nous commençons par flâner le long du Mékong, où nous nous renseignons pour des excursions en bateau, avant de regagner le cœur de la ville. De venelles en ruelles, nous nous promenons, sans but précis, sinon celui de profiter du calme et la beauté des lieux : Anciennes maisons coloniales, habitations laotiennes, temples aux jardins fleuris et reposants. Nos pas nous conduisent jusqu'au Wat Xieng Mouane et sa maison en bois, sanctuaire décoré de très jolies mosaïques de verres où une école d’artisanat destinée aux jeunes bonzes est ouverte aux visiteurs.

Plus loin, c’est le Wat Choum Kong qui nous surprend avec ses deux statuettes d’inspiration chinoise en granit ! Nous finirons notre matinée par la visite du plus riche ensemble d’édifices sacrés de Luang Prabang : Le Wat Xieng Thong ! Ensemble de bâtiments datant de 1560, avec notamment la chapelle du Bouddha sacré décorée au pochoir (de toute beauté) et la chapelle du char funéraire qui abrite entre autre, une série de bouddhas de toutes tailles ! Voilà l’heure de déjeuner, et nous attablons dans un petit restaurant délaissé par les touristes occidentaux, où il nous est servis un plat de pate au parfum inattendu mais très bon ( c’est la première fois que nous mangions ce type de pates : rectangulaires, assez épaisses et blanches, accompagnées de bœuf, de légumes et d’une excellente sauce) .

Nous avons poursuivis notre flânerie une bonne partie de l’après midi. Vers 16 heures nous commençons l’ascension du Mont Phousi, pour jouir du fameux panorama qu’il offre avant d’assister un couché de soleil vanté par tous les guides. 328 marches après, nous voilà à 80 mètres du sol et la vue qui s’offre au promeneur est à couper le souffle ! En plus un magnifique arc en ciel est venu s’inviter ce qui donnait un aspect presque irréel au paysage …

En descendant quelques marches, un bouddha en méditation (Wat Tham Phousi) accueille le visiteur. L’Heure du couché approche (du soleil bien sûr !) alors nous remontons à la hauteur du Stupa (le That Wat Chomsi) où les touristes affluent. Le spectacle s’avère un peu décevant (pas vu de ciel rougeoyant). Tandis que le site de vide, nous attendons que la nuit descende tout à fait pour profiter des lumières de la ville. La descente fut périlleuse puisqu’il a fallu rentrer dans le noir le plus complet (aucun éclairage public !), nous revoilà dans la rue principale (Road Sisavang Vong), qui devient piétonne tous les soirs et accueille le marché hmong où s’alignent étoffes de soie, vêtements et draps brodés et autres souvenirs.

Pour terminer une si belle journée, nous retournons là où nous étions ce midi, pour goûter la spécialité locale : La fondue laotienne ! Sur place il ne reste plus qu’une table de libre les autres étant occupées par des familles laotiennes, attablées elles aussi devant leur fondue. Elles nous regardent mi amusées, mi étonnées : Pensez, deux occidentaux loin du quartier touristiques où les restaurants vous proposent pizzas, cheese burgers, steack frites, crêpes au nutella ….


Nous commandons notre fondue. Un homme vient remplir de braises le barbecue placé au centre de la table, sur lequel on vient placer un plat permettant toute à la fois de faire cuire au centre la viande et chauffer le bouillon autour. Nous surveillons d’un œil, les autres convives afin de savoir comment il faut procéder : les légumes doivent être plongés dans le bouillon, il faut casser les œufs et les y plonger aussi, ainsi que les cheveux d’ange, les champignons, les salades et épices. Tout cela est fort bon même si nous aurions préféré quelque chose d’un peu plus copieux. L’inconvénient de ce style de plat c’est la chaleur dégagée par les braises !

Nous ne nous attardons pas sur le chemin du retour car demain levés de bonne heure pour le reras des bonzes, c’est le revers de la médaille du Bonze – mais le silence est d’or… !

Luang Prabang, vendredi 16 octobre 2009
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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 12:20

Ce matin, départ à 9 heures de l’hôtel pour partir découvrir la Plaine des Jarres. Nous commençons par le premier site, situé à une quinzaine de kilomètres de la ville. C’est le site principal, le plus visité car il comporte les jarres les mieux conservées et la plus grande pesant plus de six tonnes.

Ces jarres parfois gigantesques, plantées au milieu de nulle part, n’ont pas révélé leur mystère puisque personne ne sait véritablement à quoi elles pouvaient servir.


La visite se poursuit par le site numéro 2 situé à une dizaine de kilomètres de là. L’attrait principal ne réside pas uniquement dans les jarres mais dans l’atmosphère qui se dégage en haut de ces deux collines. Le panorama qui s’offre aux visiteurs vaut le détour.


Le troisième et dernier site est celui qui comporte le moins de jarres mais c’est un vrai plaisir que d’emprunter le chemin qui y conduit à travers les rizières.

Après le déjeuner nous sommes invités à nous recueillir devant un tank soviétique (enfin ce qu’il en reste) puis à effectuer une visite express d’une maison laotienne où on distille artisanalement de l’alcool de riz.

La fameuse musique locale

Le périple s’achève sur une des hauteurs de la ville qui nous offre un large panorama.

De retour en ville, après une collation, direction le marché central. C’est toujours un plaisir de parcourir les travées des marchés asiatiques et celui peut être plus que les autres.

Parmi les choses marquantes, citons la vente d’écureuils (morts), de larves, d’insectes et de blaireau (était-ce vraiment un blaireau ? A vous de nous dire, on vous met la photo)... et des délicieux beignets de bananes (auxquels nous n’avons pu résister : 4 pour 1000 Kip). Il règne ici une ambiance bonne enfant et les commerçants n’hésitent pas à prendre de leur temps pour nous renseigner.


Diner au Phonekeo (pas cher, copieux et bon) et au lit...

Demain minibus de nouveau, direction Louang Prabang.


Phonsavan le mercredi 14 octobre 2009

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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 11:41

13 octobre : départ 8h30 pour Phonsavan, localité située au nord est de Vang Vieng. 250 kilomètres environ et 6 heures de trajet.

Nous avons finalement opté pour le minibus (100 000 Kip au lieu de 85 000 Kip pour le bus local, mais on passe nous chercher à l’hôtel, et surtout, on nous dépose dans le centre ville, détail qui a son importance car chacune des deux gares routières est située à 4 kilomètres du centre.)

Le voyage se fait dans de bonnes conditions puisque nous sommes peu nombreux. La route de montagne est sinueuse (gare au mal du transport !) mais superbe (villages typiques et nature préservée).


Phonsavan, s’avère conforme à sa réputation : une ville nouvelle sans charme. On dirait une bourgade tout droit sortie d’un album de Lucky Luke : une rue principale bordée de saloon (lire guesthouse) et de commerces.

Aucun intérêt.

Après la visite de plusieurs établissements nous finissons notre course au Nice GuestHouse, pour une chambre correcte à un prix raisonnable (60 000 Kip)… rien de comparable avec celle de Vang Vieng !

Ceci étant fait, nous parcourons la rue principale jusqu’au marché chinois, bâtisse moderne, où l’on vend de tout à l’attrait finalement très limité.

Nous sommes venus ici pour une seule raison : La Plaine des Jarres.

C’est pourquoi nous cherchons un moyen de nous y rendre. La location de vélo s’avère prohibitive (40 000 Kip/vélo) à comparer aux 10 000 Kip deVang Vieng.

Finalement la providence met sur notre chemin, un couple germano-tchèque, avec qui nous décidons de louer une voiture avec un chauffeur pour la journée. Nous finissons tous ensemble la soirée au « Simaly » où nous passons une délicieuse soirée.


Güte Nacht ! (???)

Phonsavan le mardi 13 octobre 2009
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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 14:11

Afin de terminer en beauté notre séjour à Vang Vieng, nous avons décidés de nous rendre à pieds à travers les rizières vers la grotte de Tham Phapouak. La grotte en soi ne présente pas un réel intérêt, mais le panorama qu’elle offre sur la ville de Vang Vieng, la rivière et la campagne vaut le déplacement sous un soleil de plomb.


La balade dans les champs est superbe, elle s’effectue s’en croiser âme qui vive. Finalement, nous revenons vannés de ces deux heures et demi de promenade.

Souhaitant ne pas rater le coucher du soleil sur le fleuve et les montagnes, nous nous installons avec près de deux heures d’avance sur une splendide terrasse repérée la veille, offrant le meilleur point de vue sur la descente de l’astre, qui va finir en désastre car un orage aussi violent qu’impromptu s’abat au moment où le soleil s’apprêtait à descendre… Gros nuages, pluie drue, nous ont ainsi privés du spectacle tant attendu… On a pourtant pas perdu notre temps car l’endroit où nous sommes offre le WI-FI à ses consommateurs… Il était temps !


Demain, on the road again puisque nous prenons le bus local pour Phonsavan à 9h30 destination la plaine des jarres ! Temps de trajet : entre 7 et 10 heures de bus !


Vang Vieng, le 12 octobre 2009


NB : mieux vaut faire laver son linge à Vang Vieng qu'à Vientiane, c'est deux fois moins cher (ici on est à 5000 kips le kilo - en liquide - mais aucune certitude quant à savoir s'ils utilisent Skip liquide ! On se renseigne et on vous tient au courant)

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