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Texte Libre

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Bonjour à tous et bienvenue sur ce blog que nous avons créé pour vous permettre de suivre les 6 mois d’aventure de vos héros préférés en Asie du Sud Est !

Vous pourrez en profiter pour nous faire un petit coucou, et nous donner de vos nouvelles...

30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 06:33
 

Angkor Vat (XIIe siècle – règne de Suryavarman II – Consacré à l’Hindouisme)

À la vue d’Angkor Vat, Henri Mouhot s’exclama :

 « Qui nous dira le nom de ce Michel-Ange de l'Orient qui a conçu une pareille œuvre, en a coordonné toutes les parties avec l'art le plus admirable, en a surveillé l'exécution de la base au faîte, harmonisant l'infini et la variété des détails avec la grandeur de l'ensemble et qui, non content encore, a semblé partout chercher des difficultés pour avoir la gloire de les surmonter et de confondre l'entendement des générations à venir ! »

 

Sortie de chantier

Alors nous, en fin de matinée, on est allé chercher deux vélos, on a parcouru les 9 km nous séparant des lieux pour s’en aller voir si le mythe tient toujours ! (les héros n’ont pas froid aux yeux mais chaud, très chaud).

Il faut tout de suite vous dire qu’Angkor est en plein travaux jusqu’en décembre 2010. C’est donc face à un monument en pleine réfection que nous sommes tombés. Les bâches sur la façade et les échafaudages gâchent un peu les photos et écornent un peu la légende ! Qu’à cela ne tienne : visitons l’intérieur !

fenêtreAngkor Vat, offre de beaux volumes mais une habitabilité à parfaire. En effet, les couloirs reliant les salles sont trop longs et les salles trop petites et doivent être difficiles à meubler. On voit qu’à l’époque l’électricité devait être bon marché car beaucoup d’endroits sont vraiment sombres même en plein midi. Les escaliers emmenant aux différentes terrasses sont forts pentus et ne conviennent ni aux enfants, ni aux personnes à mobilité réduite. Mauvais point.

Points positifs : le jardin est immense et les deux bassins (aisément convertibles en piscine ?) donnent un certain charme à l’endroit.

 


GirlsMalgré le très grand nombre d’espaces perdus, la bâtisse reste vaste mais bien trop étagé pour être vraiment pratique. Il faudrait donc faire des travaux d’aménagement afin de rendre le tout plus agréable : faire sauter quelques murs porteurs, agrandir les ouvertures, créer des puits de lumière. De plus, l’électricité semble entièrement à refaire et le raccordement au tout à l’égout ne semble pas être à l’ordre du jour. De plus, l’endroit étant classé, il n’est pas certain de pouvoir installer des velux dans les pièces du haut. À vérifier.

 

Pas sûr, malgré les travaux entrepris par le propriétaire actuel, que l’endroit trouve preneur surtout au prix demandé. Pourtant, les visites sont nombreuses et s’enchainent à un rythme soutenu. Les acheteurs viennent des quatre coins du globe et sont renseignés par les agents immobiliers du crû qui ne ménagent pas leur peine (mais étrangement, leurs prestations sont payantes).

deux dernier étage
Angkor, symbole du Cambodge au point de figurer sur son drapeau national, nous a moyennement emballé. Était-ce les travaux, était-ce l’incroyable nombre de touristes arrivés vers la dernière heure de notre visite ? Nous ne saurions dire. L’endroit n’a pas ce charme indéfinissable auquel nous nous attendions. Nous avons arpentés les lieux de long en large durant près de 5 heures et nous n’avons pas totalement succombé…

 

solitude angkorAngkor Vat est devenu une sorte de Disneyland : ça grouille de touristes ! La grande différence avec le parc d’attraction c’est qu’ici se sont les gamins qui bossent (vendeurs d’ouvrages, vendeurs de cartes postales) et les adultes qui visitent. La plus jeune revendeuse devait avoir à peine quatre ans, ça refroidit un peu et laisse à réfléchir ! Nous nous attendions à ressentir la même impression grandiose qu’à Bagan et, il faut bien le dire, nous avons été un peu déçus. Mieux vaut sans doute commencer par Angkor pour ensuite goûter au calme et à l’authenticité de Bagan. Le chemin inverse conduit inévitablement à de cruelles désillusions. La succession de tuk tuk, de bus, d’autocars, de taxis sur les routes intérieures du parc d’Angkor tranchent résolument avec les petits chemins de terre menant aux temples disséminés sur tout le site de Bagan. Quand nous étions cinq dans un temple, nous avions l’impression d’être envahis, ici quand on a la chance de pouvoir être dix dans la même pièce, c’est le paradis ! (on exagère à peine).

 

Bas reliefIl aurait fallu visiter Angkor il y a vingt ans avant le développement du tourisme de masse. Alors, un conseil, allez visiter Bagan maintenant, avant qu’il ne devienne un deuxième Angkor, c’est-à-dire une formidable machine à engranger des devises (il faut compter 60 $ par personne pour un pass’ de 7 jours), un Nigloland asiatique où chaque touriste rivalise d’ingéniosité pour prendre la pose la plus ridicule avec les temples en toile de fond.

 

Siem Reap, vendredi 29 janvier 2010

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