Ce matin, départ à 9 heures de l’hôtel pour partir découvrir la Plaine des Jarres. Nous commençons par le premier site, situé à une quinzaine de kilomètres de la ville. C’est le site principal, le plus visité car il comporte les jarres les mieux conservées et la plus grande pesant plus de six tonnes.
Ces jarres parfois gigantesques, plantées au milieu de nulle part, n’ont pas révélé leur mystère puisque personne ne sait véritablement à quoi elles pouvaient servir.
La visite se poursuit par le site numéro 2 situé à une dizaine de kilomètres de là. L’attrait principal ne réside pas uniquement dans les jarres mais dans l’atmosphère qui se dégage en haut de ces deux collines. Le panorama qui s’offre aux visiteurs vaut le détour.
Le troisième et dernier site est celui qui comporte le moins de jarres mais c’est un vrai plaisir que d’emprunter le chemin qui y conduit à travers les rizières.
Après le déjeuner nous sommes invités à nous recueillir devant un tank soviétique (enfin ce qu’il en reste) puis à effectuer une visite express d’une maison laotienne où on distille artisanalement de l’alcool de riz.
La fameuse musique locale
Le périple s’achève sur une des hauteurs de la ville qui nous offre un large panorama.
De retour en ville, après une collation, direction le marché central. C’est toujours un plaisir de parcourir les travées des marchés asiatiques et celui peut être plus que les autres.
Parmi les choses marquantes, citons la vente d’écureuils (morts), de larves, d’insectes et de blaireau (était-ce vraiment un blaireau ? A vous de nous dire, on vous met la photo)... et des délicieux beignets de bananes (auxquels nous n’avons pu résister : 4 pour 1000 Kip). Il règne ici une ambiance bonne enfant et les commerçants n’hésitent pas à prendre de leur temps pour nous renseigner.
Diner au Phonekeo (pas cher, copieux et bon) et au lit...
Demain minibus de nouveau, direction Louang Prabang.
Phonsavan le mercredi 14 octobre 2009