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Texte Libre

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Bonjour à tous et bienvenue sur ce blog que nous avons créé pour vous permettre de suivre les 6 mois d’aventure de vos héros préférés en Asie du Sud Est !

Vous pourrez en profiter pour nous faire un petit coucou, et nous donner de vos nouvelles...

26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 03:08

 

Après près de huit jours passés à Luang Prabang, nous décidons finalement de rejoindre la frontière Thaïlandaise en remontant le Mékong. Deux jours de traversée en bateau jusqu’à Houeisai avec une escale à Pakbeng pour la soirée. La formule est moins économique que le bus (350.000 kips par personne avec une nuit dans le véhicule) car au prix du billet, il faut ajouter celui des deux nuitées à l’hôtel, mais cela promet d’être plus agréable de se promener ainsi au fil de l’eau, loin des lacets serrés des routes laotiennes.

Le départ est prévu à 8 heures, alors aussitôt réveillés nous nous dépêchons de veiller au ravitaillement, de régler l’hôtel (où nous commencions à faire partis des murs !) et de mettre nos sacs sur le dos pour être à l’heure à l’embarcadère.

Une fois arrivés, première surprise de la journée : Nous pensions avoir payé nos billets en dessous du marché, 220 000 kip (pour les deux) au lieu des 250 à 300 000 Kip souvent demandés, et le bureau des embarcations affiche un tarif à 200 000 Kip !

Le bateau lao est là, tout en bois et en longueur avec des sièges en bois, eux aussi, pour la plupart et seuls quelques uns semblent réchappés d’un bus. Plus confortables, nous nous asseyons sur les deux dernières banquettes. Sous nos yeux,  un mélange hétéroclites de touristes et de Laotiens, réunis dans une ambiance bonne enfant, où chacun semble content d’être là !


La croisière se déroule paisiblement, portée par les flots du Mékong, tantôt calmes, tantôt agités par le courant, les paysages défilent superbes, le plus souvent encaissés dans les montagnes. Quelques arrêts ici ou là pour permettre aux autochtones de monter ou descendre avec très souvent un grand nombre de marchandises car le Mékong est parfois un des moyens les plus simples pour voyager et se réapprovisionner.

 

En début d’après midi cependant, nous sommes surpris de voir notre embarcation accoster sur le rivage… Une agitation subite et inattendue semble s’emparer du navire, le « capitaine » court à l’arrière et devant nos regards étonnés et suspendus à ses lèvres, nous déclare que le bateau n’est pas bon, il est cassé ! Incrédules, nous voyons alors un autre bateau s’approcher et tout le contenu du premier passera dans le second en un temps record ! Un vrai spectacle qui au final nous amusera beaucoup même si nous quittons nos confortables sièges pour une natte posée à même le sol avec pour dossier le flanc du raffiot (c’était ça ou un vieux banc branlant ! – ce qui fera dire au vieux Merrill Stubing que : « la croisière ça m’use »).


Nous croiserons des enfants plongeant dans les eaux troubles du fleuve, des villages typiques, un coucher de soleil vraiment magnifique, et puis aussi des chèvres accrochées au flanc des montagnes et même un éléphant ! (mais désolés, la photo prise n’est vraiment pas bonne et nous ne pourrons vous le montrer).

Le jour tombe et c’est dans une nuit d’encre que se finit le périple en bateau. Sans éclairage, sans lumières ou bouées, nous nous demandons comment le pilote peut encore naviguer avec cette visibilité quasi-nulle, d’autant que le Mékong est souvent jalonné de rochers. Pourtant, nous arrivons sans encombre vers 18h30 dans le « port » du village de Pakbeng, petit bourg plein de charme, planté loin de tout au bord du Mékong. Il se compose simplement d’une rue principale sur laquelle se collent, les uns aux autres, guesthouses et restaurants destinés aux voyageurs d’un soir. Par chance nous sommes abordés par un propriétaire dont l’hôtel n’est pas cher (50 000 Kip) et très propre ce qui nous évite de faire la tournée des établissements de la ville. Nous partons diner dans un resto (Le Original Lao food) pas terrible malheureusement (la cuisine n’est pas mauvaise mais c’est loin d’être très copieux, de plus nous avions commandé des nouilles au buffle, et nous ne sommes pas sûrs que le buffle ne se soit pas changé en bœuf). Il était pourtant encore une fois recommandé par le Routard…

Un dernier avertissement : il est quasiment impossible dans ce bled de trouver de la bière fraiche !

Une dernière remarque : vers minuit, l’électricité se coupe pour ne reprendre que vers 6 heures du matin alors le ventilo et la clim n’ont qu’un intérêt très limité, et mieux vaut prendre ses dispositions pour recharger ses appareils…

Demain matin le bateau repart à 8 H30.

Pakbeng, le 23 Octobre 2009

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