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Texte Libre

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Bonjour à tous et bienvenue sur ce blog que nous avons créé pour vous permettre de suivre les 6 mois d’aventure de vos héros préférés en Asie du Sud Est !

Vous pourrez en profiter pour nous faire un petit coucou, et nous donner de vos nouvelles...

16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 11:52

Nous avons foulés pour la première fois le sol birman hier soir vers 21 heures à l’aéroport de Yangon. Une fois achevées, les très (très) lentes formalités administratives et douanières, nous avons pu récupérer nos sacs à dos et nous glisser à l’intérieur du taxi que notre Guesthouse, répondant au nom de Motherland 2, nous a réservé gratuitement !

 

Après près de trois quart d’heures de trajet à  travers la ville nous avons été accueillis très chaleureusement par les responsables de la Guesthouse. La chambre à 15 $ avec TV, A/C et salle de bains attenante est propre et spacieuse. On nous porte nos sacs à dos jusque-là et on nous offre deux grands verres de citronnade !

 

Ce matin, après une bonne nuit de sommeil, nous commençons la journée par un très copieux petit déjeuner compris dans le prix de la chambre : café, toast, beurre, confiture, œufs brouillés et fruits, tout est à volonté !

Ensuite ? On prend le temps de faire une petite lessive et de relire quelques passages sur Nick Drake pour glaner des infos sur son enfance birmane…

 

À presque midi, et après avoir changé quelques dollars en kyat à l’hôtel au taux de 940 kyat pour 1 $ (nous nous rendrons compte plus tard en demandant auprès de certaines bijouteries, que nous pouvons obtenir jusqu’à 1025 kyats pour un dollar alors que dans la rue on nous en offre près de 1500 avec le risque de se faire truander !) il est temps pour nous d’être confrontés à un dépaysement que nous ne soupçonnions pas une seconde ! 

 

Dans les rues que nous empruntons pour nous rendre jusqu’au centre ville, nous marchons sur des trottoirs défoncés, nous côtoyions des immeubles très très vétustes, les voitures sont presque toutes hors d’âge et en mauvais état, les bus – inévitablement bondés - ne semblent pas en meilleure forme, des maisons coloniales sont plantées ici ou là de manière impromptue et partout fleurissent des étales de nourritures, des  petits stands de vente de gadgets, de montres ou de lunettes.

 

C’est un spectacle captivant que celui qui s’offre à nous. Les gens nous sourient, nous saluent gentiment, nous interpellent pour nous demander de regarder la photo que l’on vient de prendre (en nous tapotant doucement l’épaule), nous demandent si on a besoin d’aide pour trouver notre chemin. Les enfants ne sont pas timides et n’hésitent pas à venir vers nous, curieux, fascinés par nos appareils numériques sur lesquels ils peuvent s’apercevoir (ils se prêtent d’ailleurs volontiers à une séance photos qui provoque rapidement un véritable attroupement !). Ils s’expriment pour certains facilement en anglais et nous expliquent comment ils ont appris les rudiments de la langue de Shakespeare dans la rue une fois l’école finie quand ils vendent alors des cartes postales pour gagner un peu d’argent.

 

Ici les visages que nous croisons sont pour beaucoup de type indou, très mat de peau. Les hommes portent des sortes de jupes et les femmes ont sur leur visage un maquillage déroutant pour nous occidentaux, de la poudre de Tanaka, sorte de crème jaunâtre étalée “grossièrement” censée protégée du vieillissement et du soleil.

 

Nous contemplons la Pagode Sule plantée au milieu d’un carrefour cerné de bâtiments rappelant la présence de l’Empire Britannique, le splendide marché couvert où sont vendus les tissus. Ce qui frappe, c’est la présence d’un grand nombre de bâtiments de l’ère coloniale (pas toujours en très bon état). Certains abritent la Cour suprême, le Télégraphe, ou bien encore les autorités portuaires et bien d’autres encore. Nous avons même poussé jusqu’au plus bel hôtel de la ville : le Grand Hôtel Strand où séjournèrent en leur temps Georges Orwell, Somerset Maugham, Noel Coward (qui inspira tant Nick Drake), Kipling…

 

Nous déjeunerons tardivement d’un plat typiquement birman à base de riz et de poulet pour 1500 Kyat (1,5 $), et profiterons de l’amabilité de deux bonzes birmans, en train comme nous de chiner des livres en anglais, pour nous faire indiquer le chemin de la gare ferroviaire.

Une fois trouvée, nous glanerons de précieux renseignements pour notre départ prochain vers le nord, auprès d’employés forts patients ! (se pose ici comme au Laos ou en Thaïlande un vrai problème : ils n’utilisent pas le même alphabet que nous et rares sont les indications portées en anglais !)

 

Pleins de courage, nous poussons ensuite, alors que le soleil se couche, jusqu’à la fabuleuse Pagode Shwedagon et son parc du peuple (nous mettrons plus d’une heure et demi à nous y rendre à pied mais le déplacement valait l’effort fourni !).

Le retour à l’hôtel à pied, en pleine nuit, alors que les rues sont défoncées et pour ainsi dire pas éclairées a été sportif mais une nouvelle fois la gentillesse birmane nous a permis de retrouver notre chemin !

 

Éreintés nous nous couchons aussitôt après avoir pris une bonne douche (froide car ici pas d’eau chaude mais la chaleur extérieure est telle que c’est un plaisir !).

Demain nous pousserons entre autre chose, jusqu’au lac Inya, au nord de la ville, lieu de résidence de la courageuse Aung San Suu Kyi .

Yangon, lundi 9 novembre 2009.

PS  Devant la rapidite de la connexion internet, nous ne pouvons pas mettre de photos !

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