Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Texte Libre

Texte Libre

Archives

Texte Libre

Texte Libre

Catégories

Texte Libre

Texte Libre

Bonjour à tous et bienvenue sur ce blog que nous avons créé pour vous permettre de suivre les 6 mois d’aventure de vos héros préférés en Asie du Sud Est !

Vous pourrez en profiter pour nous faire un petit coucou, et nous donner de vos nouvelles...

16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 12:28

Le lac Inle est-il aussi beau qu’on le prétend ? C’est ce que nous avons voulu vérifier par nous même avant de gagner Mandalay. Mais ami lecteur, sache que cette vérification n’a pas été simple et nous aura demandé beaucoup de temps et de patience !

 

Le trajet est annoncé pour une durée de 18 heures, le notre en durera au total plus de 20 ! (mais à ce stade en est-on encore à compter les heures ?).Nos billets en poche – que nous avions par prévoyance acheter la veille - nous voilà partis en taxi à 10h30 pour rejoindre la gare routière de Yangon, située au diable vauvert. Arrivés ¾ d’heures plus tard, nous patienterons au bureau de la compagnie de bus (enfin un hangar ouvert à tous vents) près de 3 heures ! Le départ initialement prévu pour midi sera retardé d’heure en heure jusqu’à 14h…sans que l’on en connaisse la raison. Nous patienterons en bonne compagnie grâce à la présence de deux fillettes. Nous nous amuserons à les prendre en photo, à s’initier au birman avec des dessins…cet amusement gagne bientôt l’ensemble des birmans présents dans le hangar et ceux qui passent devant : tous le monde veut participer !

 

 Notre bus fini par partir. L’autocar est climatisé (même si la clim peine un peu) et même s’il ne peut rivaliser avec ceux de Thaïlande, il s’avère relativement confortable… même trop car nous aurions beaucoup aimé que le véhicule ne disposât pas de la télévision et du lecteur DVD. Nous avons eu droit pendant près de 8h00 à des clips vidéos d’artistes birmans diffusés à fond… c’est tout simplement éreintant et insupportable surtout que l’on a enchainé ensuite sur un film local du même niveau qu’un épisode de Maguy et ce toujours aussi fort.

 

Une fois le calme revenu, et alors que l’envie de sombrer dans un petit sommeil commençait à se faire sentir, nous fûmes confrontés à des contrôles policiers en plein milieu de la nuit !

Alors que nous dormions, nous avons été réveillés à deux reprises et tous fûmes sommés de descendre du bus avec nos passeports (ou carte d’identité pour les locaux) pour les présenter aux autorités. Ces dernières nous ont demandé nos noms, numéros de passeports et où nous comptions aller. Après, ces réveils impromptus, il devient très difficile de se rendormir, surtout quand les routes de montagnes sinueuses et défoncées entrent en jeu…

 

 La façon dont nous pouvons vivre ici nous fait oublier que nous sommes dans une dictature, nous ne croisons pas de militaires armés, les gens sont particulièrement souriants, rien en fait de l’extérieur ne semble rappeler ce fait tragique : nous sommes au cœur de l’un des régimes les plus durs au monde !

 

C’est donc en pleine forme que nous sommes descendus du bus à 5 heures du matin dans la nuit froide de Shwenyaung. De là, nous avons repris un taxi en direction de Nyaungshwe, porte d’entrée donnant sur le Lac Inle. Après nous être acquitté du droit d’entrer dans cette zone touristique (3$ par personne), nous atterrissons au Bright Hotel (sur les conseils de notre chauffeur de taxi, la chambre est à 10 $), posons nos sacs, petits déjeunons et décidons de ne pas mollir : direction l’embarcadère à la recherche d’une barque à louer pour la journée, il est 7h30.

Nous nous dénichons alors sans le savoir à ce moment là, la perle des guides : un birman natif de Nyaungshwe tout à fait sympathique, compétent, et serviable.

Cet homme (pour 12 $ la journée embarcation comprise), va nous promener dans tous les endroits à ne pas rater du Lac Inle : le coin des pêcheurs (à la technique de pêche si particulière puisqu’ils manient leur nasse tout en ramant à l’aide d’un seul pied), le marché (immense, plein de bruit et de couleur, et très riche car c’est un lieu où se rencontrent  les peuplades venue des montagnes et celle du lac, peuple d’agriculteurs venu vendre leur production fort diversifiée), les villages sur pilotis.

Il nous a permis aussi de découvrir l’artisanat très riche de la région en nous emmenant à la rencontre des orfèvres, des fabricants d’ombrelles, de couteaux, d’outils et de cigares locaux. Nous avons même été voir des tisserands travaillant la soie, le coton et la fibre de lotus, avec des méthodes de travail ancestrales.

Nous avons aussi découvert les pagodes et en particulier celle où se trouvent les fameux chats dressés pour sauter dans un cerceau (Cléo tu vois à quoi tu as échappé ?!!), le marché et les jardins flottants (Henry a testé la solidité des jardins flottants, bilan : une paire de chaussure trempée !).

En prime nous avons pu voir les femmes Padaung, encore appelées femmes girafes ou tribu des long-cous (nous n’en avions pas vu à en Thaïlande, où ces tribus se sont réfugiées pour fuir les persécutions dont elles sont l’objet au Myanmar).

En conclusion, vous l’aurez compris, l’endroit est aussi beau qu’on le dit, et le lac Inle vaut largement ces quelques heures de transport et cette nuit sans sommeil ou presque.

Plutôt qu’un long discours, mieux vaut venir vérifier sur place la véracité de nos dires et le faire rapidement, car ici comme ailleurs tout va très vite. L’endroit n’est pas encore marqué par le tourisme de masse, mais il est fort à parier que dans quelques années tout cela change et qu’en définitive ce paradis trouvé ne finisse en paradis perdu !

 

Nyaungshwe, terrasse du Bright Hotel, le jeudi 12 novembre 2009

Partager cet article
Repost0

commentaires