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Bonjour à tous et bienvenue sur ce blog que nous avons créé pour vous permettre de suivre les 6 mois d’aventure de vos héros préférés en Asie du Sud Est !

Vous pourrez en profiter pour nous faire un petit coucou, et nous donner de vos nouvelles...

4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 06:44

Loy Krathong est une grande  fête nationale qui a lieu lors de la pleine lune du 12e mois lunaire du calendrier thaï traditionnel pour vénérer la déesse de l’eau et s’apporter bonheur et bonne fortune. Tradition débutée à Sukhothaï, loy signifie « flotter », et krathong, un petit radeau décoré de fleurs, de feuilles de bananiers, de bougies et de trois bâtonnets d’encens.

Durant la nuit de la pleine lune, de nombreux krathong sont lâchés sur le bord des rivières, des fleuves, ou d’un canal, des lâchers de lanternes célestes sont pratiqués, le tout ponctué de feux d’artifices multicolores. Il y a trois lieux privilégiés pour y assister : Bangkok, Chiang Mai et Sukhothai.

Le 1er novembre, les célébrations débutaient à Chiang Mai, étant sur place, il était évident que nous y serions ! (Impatients de voir si la fête tenait toutes ses promesses).A 19h nous nous sommes donc rendus dans une des artères principales de la ville pour assister au défilé. Ce dernier ne fut malheureusement pas à la hauteur de nos espérances : il s’est avéré un peu terne et triste comparé à ce que nous avions eu la chance de voir à Sapa.

De plus, nous pensions pouvoir assister au lancer des lanternes célestes et des krathongs mais ces manifestations sont programmées pour le lendemain. Dommage !

 Nous nous rabattons sur le marché du soir pour continuer notre exploration culinaire, et sur le chemin du retour nous faisons le plein de fumigènes et de pétards pour célébrer à notre manière loy krathong !

Le lendemain matin, nous nous rendons en taxi à l’Arcade Bus Station, en quête d’un bus pour Sukhothai. Nous trouvons rapidement un autocar qui nous dépose cinq heures plus tard à la gare routière de Sukhothai pour 218 bahts /pers.

Sur place nous en profitons pour acheter nos billets pour Bangkok, puis téléphonons à des guesthouses afin de trouver une chambre. En effet, il faut savoir que Sukhothai recouvre deux entités, la vieille ville et la new city, séparées l’une de l’autre par 12 kilomètres il faut donc se faire déposer au bon endroit. Les festivités de loy krathong sont très réputées, et bien évidemment pratiquement toutes les chambres disponibles de la ville sont prises.  Nous devons nous rabattre sur la J and J Guesthouse, et son bungalow, établissement recommandé par le Guide du Routard.

Nous ouvrons ici une parenthèse : Cet endroit salué chaleureusement par le Routard est un attrape Gogo ! Les prix sont prohibitifs et les prestations indigentes. Ils poussent leur mesquinerie jusqu’à faire payer le pq, ne fournissent pas de savon, la chambre est mal isolée et les toilettes ne comportent pas de chasse d’eau. A 700 bahts soit près de 15 €, nous pensions nous attendre à mieux ! Pour 3 fois moins cher hier, nous avions une chambre avec pq, savon, et Wi Fi ! Des sanitaires dignes de ce nom et le calme en plus.

Les bagages déposés, nous prenons immédiatement une navette pour la vieille ville de Sukhothai: ½ heure plus tard nous franchissins l’entrée du site archéologique.

Ici, contrairement à Chiang Mai, règne une véritable ambiance de fête, tout Sukhothai semble s’être donné rendez vous sur place !

Nous ne le savons pas encore mais nous allons vivre une des soirées les plus féériques de notre voyage en Asie.

Pendant près de 6 heures, nous allons découvrir les trésors architecturaux de cet endroit, ses monuments magnifiquement illuminés. 

Tout est somptueux : même les animations prévues pour l’occasion. Nous assistons tour à tour à un spectacle de danse traditionnelle de très bonne qualité, à un son et lumière vraiment impressionnant avec en toile de fond la Wat Mahathat.

 Pour clore cette soirée en beauté, un magnifique feu d’artifice sera tiré des quatre coins de la vielle ville.

Nous rentrons bluffés et sous le charme de cette fête traditionnelle et populaire, et au risque de nous répéter cette soirée restera pour nous un de nos meilleurs souvenirs !

Et nous ne saurions que trop conseiller à ceux qui envisagent un voyage en Thailande, de le faire coïncider avec cette célébration.

Sukhothai, mardi 2 novembre 2009.

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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 06:10

Réveillés par les coqs, les porcs, les chiens, et la vie du village, nous sommes debout à 7 heures. La fatigue aidant, il faut bien reconnaître que nous avons bien dormi malgré la rudesse de nos « futons ». Le soleil est déjà chaud, un café, des fruits frais et des toasts grillés nous sont proposés, la journée s’annonce au mieux !

A 9 heures nous décollons, et nous nous rendons compte tout de suite que l’effort physique de la veille se fait sentir aujourd’hui ! Plus d’une heure de marche à travers la jungle pour aller voir une cascade.


Le terrain glisse, c’est escarpé, nous devons traverser des petites rivières sur des ponts de bambous…mais au final la cascade est là : haute et fière !

Malgré nos réticences initiales nous nous y baignons aussi et cette expérience s'avère vivifiante !

À peine sortis de l’eau, nous nous rhabillons et continuons notre randonnée vers la rivière en contrebas où nous attendent les bateaux pour le rafting, non sans un arrêt pour se ravitailler en eau et s’essayer aux joies du lance-pierres.

C’est avec beaucoup d’appréhension que nous monterons sur ces embarcations emmaillotés dans nos gilets de sauvetage et casqués, car sous nos yeux la rivière n’est qu’un ensemble de tourbillons !


Là encore surprise, l’expérience s’avère très chouette, les sensations sont au rendez-vous mais juste ce qui faut pour avoir envie de recommencer !

Nous finirons par une balade en radeau de bambou conduit par notre capitaine de navire Henry - le capitaine Stubing peut aller se rhabiller. 

Nous voilà au terme de cette excursion qui aura été vraiment très bien !

Le retour à Chiang Mai se fera « tout en somnolence ». Nos sacs à dos et notre chambre nous attendent à la Guesthouse comme prévu ! 

Le soir venu avec courage, ou par gourmandise, nous poussons jusqu’au marché local pour y déguster soupe locale délicieuse et riche en viande, travers de porc et jus de fruits frais.Sur le chemin du retour nous achetons une lanterne céleste pour avoir le plaisir de l’envoyer sur la lune. Avec beaucoup d’attention nous la regarderons se charger d’air chaud et s’élancer dans les airs !

En arrivant à l’hôtel des gamins dans la rue s’amusent à lancer des pétards et des feux d’artifice. Ni une ni deux, on leur demande où ils se les sont procurés. Barrière du langage oblige, ils se proposent gentiment de nous y emmener. Autant vous dire que l’on s’est fait plaisir dans le choix des pétards et que l’heure qui a suivi n’a été qu’explosions, fumées, bruit assourdissant, fusées dans le ciel… plaisir partagé avec les gamins ravis de nous délivrer leur savoir-faire et d’échanger avec nous des pièces de leur arsenal !

Sur ce une bonne nuit s’annonce pour nous, … demain repos avant la fête du Loy Krathong le soir !

Samedi 31 Octobre 2009

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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 05:40

Comme nous vous le disions hier, aujourd’hui nous partons en excursion pour deux jours faire un trek (une rando quoi) au nord ouest de Chiang Mai avec une offre vraiment peu chère. Pour 1000 bahts par personne (soit environ 20 €) nous sommes censés :

Premier jour :

- faire une balade à dos d’éléphant pendant une heure

- faire une randonnée dans la jungle montagneuse

- dormir dans un village de Lahru (minorité ethnique)

Deuxième jour :

- marche d’une heure et demi dans la montagne

- baignade dans une cascade

- rafting

- balade sur une embarcation en bambou

Le tout incluant le transport, la nuitée et deux déjeuners, un diner et un petit déjeuner (hors boisson). Reste à voir si le programme sera tenu.

 

Le véhicule vient nous chercher à l’hôtel et nous interrompt en pleine lecture des offres promotionnelles de Carrefour pour la semaine prochaine (avec un vélo adulte à 20 €, si vous avez la même promo, sautez sur l’occasion !). Après avoir récupéré les huit autres touristes nous accompagnant (quatre autres français, trois australiens et une suédoise), nous faisons un saut à la Police des touristes, où un volontaire de Belize nous informe de son rôle (savoir où vous les touristes pour pouvoir intervenir en cas de pépin), nous donne le numéro d’urgence (11 55) et nous mets en garde contre les tentations de la drogue.

Nous reprenons la route et première mauvaise surprise, nous faisons une halte dans un marché quelconque situé en périphérie de la ville pendant 20 minutes (on en profite tout de même pour y déguster des gaufres toutes chaudes !). De nouveau dans notre songthaew  nous voilà enfin dans la campagne.

Notre nouvelle halte se fait au camp des éléphants. L’organisation est telle, qu’en moins de deux nous sommes déjà sur le dos de la bête assis sur une sorte de mini siège incommode. L’éléphant c’est un peu l’ancêtre du 4x4 : c’est encombrant, ça passe partout, ça doit être cher à l’achat et à l’entretien, ça consomme beaucoup, ça sert à rien en ville et c’est pas très confortable. Juchés tout en haut de notre énorme pachyderme, nous faisons de notre mieux pour éviter d’être projeté hors de notre petite banquette, on se croirait sur un bateau un jour de mauvais temps, ça tangue, et ça ballotte… En nous pliant, nous arrivons à toucher sa peau : son cuir est très dur et les poils qui parsème son dos sont étonnamment très raides et pas souples du tout. Notre éléphant à l’air un peu nerveux à l’instar de son cornac. Profitant d’une halte à un point d’eau, le pachyderme, sans doute au courant des us et coutumes français, se prendra pour l’éléphant bleu et refera la devanture d’henry d’un jet de trompe !. Le parcours pour touriste est accidenté et très pentu afin de nous montrer toutes les possibilités de la bête. Et c’est impressionnant de voir, finalement, l’agilité de l’animal, capable de nous emmener sur des côtes aussi raides et des chemins aussi étroits. Une expérience unique à faire !


À peine descendu, nous déjeunons au camp et repartons à pied pour le village Lahu, où nous devons passer la nuit. La balade est superbe ; la végétation est dense, les sentiers très escarpés, les paysages splendides. Mais C’est raide parfois pour nos pauvres organismes occidentaux tant il fait humide et chaud. On ne sue pas ici : on ruisselle, on suinte…

Nous finissons par arriver au village après trois heures de marche, vers 17 heures et nous sommes accueillis par le chef du village qui en guise de costume traditionnel porte un short de l’équipe de foot du Brésil avec un tee-shirt de Jimmy Hendrix.

Nous nous attendions à un endroit aussi authentique qu’un village situé sur la côte vendéenne au mois d’août et nous voilà refaits : en réalité ici, pas de marchand ambulant, pas de boutique de souvenirs, pas de magasin à touristes… il n’y a rien. Rien que des habitations traditionnelles occupées par 25 familles. S’il y a d’autres randonneurs, ils sont bien cachés car nous n’avons vu personne d’autre que ceux de notre groupe.

Nous avons à notre disposition une maison sur pilotis scindée en deux : un côté dortoir et un côté pièce de vie bordée par un balcon donnant sur la montagne. Les sanitaires sont vingt mètres plus bas : petite baraque en bambou comprenant trois douches et deux WC.( deux trous que l’on vide avec des brocs d’eau…)

Les douches sont prises d’assaut et l’eau froide ne décourage personne ! Dans une maison attenante nous assistons à la préparation du repas par notre guide et son assistant. Puis, quand vient l’heure du diner qui se fera aux chandelles faute d’électricité dans le village, nous nous asseyons tous ensemble sur des nattes. Repas fort convenable et copieux, qui inaugure une soirée animée où chacun se prend au jeu, des devinettes, des gages et des chansons, soirée passée sur la terrasse autour d’un feu de camp.

Aux alentours de minuit, nous allons rejoindre notre couche... pour un sommeil que nous espérons réparateur.


Quelque part au Nord Ouest de Chiang Mai, le vendredi 30 octobre 2009

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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 03:10

Aujourd’hui c’est une journée «  trucs pas drôles à faire mais à faire ... ! »

Alors pour vous en épargner le récit nous vous dirons simplement que nous avons changé de Guesthouse, qu’après de longues heures de déambulations dans les rues de Chiang Mai, il est apparu impossible d’obtenir un visa pour la Birmanie d’ici sauf à attendre 10 jours et dépenser 3500 baths par personne, que les vols pour Rangoon ne sont pas directs et qu’en passant par Bangkok il nous faudra débourser près de 7000 bahts/personnes aller/retour, qu’il y a une fête dimanche soir ici sur le fleuve à ne pas rater, que l’on peut partir pour Sukhothai lundi. 

On peut aussi vous dire qu’il y a ici des boutiques de livres d’occasion à foison, où on peut y découvrir des livres étrangers des plus intéressants…

Que pour 50 euros en négociant un peu, vous trouverez une paire de lunette à votre vue, avec verre anti-reflets, anti-rayures et aminci avec en prime un service de qualité (l’accueil est royal) et rapide (vous repartez avec vos montures en moins de deux heures).

Que la ville est bien plus intéressante le soir que la journée avec ses stands de nourriture, de fleurs, ses étals de bouchers. Que le long du fleuve, les jeunes s’amusent à faire partir des fusées et des feux d’artifices du plus bel effet. Que, enfin, ces points lumineux orange qui parsèment le ciel ne sont pas de nouvelles étoiles ou des fusées lointaines mais des sortes de lampions géants que les gens envoient dans le ciel en utilisant le même principe que pour la montgolfière. Au retour, nous croisons inopinément un éléphant dans les rues de Chiang Mai…

Demain rando de deux jours à la découverte des éléphants et des minorités ethniques… avec nuit dans un village : piège à touristes ou souvenir inoubliable ? On vous en reparlera si on en revient !

Chiang Mai, le 29-10-2009

 

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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 03:02

Nous avons pris la décision de partir ce jour pour Chiang Mai. Nous sommes donc allés rendre le scooter à 9h30, puis sommes allés à la gare routière située à côté du Night Bazaar prendre nos billets de bus. Retour à l’hôtel, quelques cafés sur la terrasse en cherchant quelques infos sur nos prochaines destinations et en parcourant le Bangkok Post ( ?) pour apprendre que quelques joueurs du PSG ont le H1N1.

Après une bonne soupe pris dans une gargote fréquentée uniquement par des locaux souvent signe d’une cuisine authentique, bonne et pas chère (le seul problème est de parvenir à se faire comprendre car personne ne parle anglais et aucun menu n’est traduit et quant à lire le Thaïlandais… bon courage !).

Retour à la gare routière avec nécessité de prendre un Tuk Tuk pour nous rendre dans une deuxième gare routière située loin du centre (course à 10 baths par personne).

Une fois sur place, nous constatons que notre bus cette fois, est énorme et très récent. Notre surprise sera d’autant plus grande quand nous serons monté à l’intérieur, une hôtesse nous y accueillera et nous distribuera de l’eau et des gâteaux ! Nous avons droit aussi à un film et à l’air conditionné tout cela pour la somme de : 169 bahts (un peu plus de 3 euros/pers !).

3 heures plus tard et après avoir traversés une montagne boisée, nous voilà arrivés à Chiang Mai, grosse ville thaïlandaise !

Aguerris nous négocions sans attendre un Tuk Tuk à 60 Bahts pour nous rendre dans le quartier historique. La guesthouse où nous comptions descendre est pleine, alors s’en suit pour nous, une « promenade de santé » de près de ¾ d’heure pour nous dénicher une chambre correcte et pas trop chère car ici même si les prix sont relativement bon marché, les chambres proposées sont glauques ! Nous finirons ce soir à la Guest House Pha-Thai pour 300 bahts la nuit. Le wi-fi annoncé ne fonctionne pas et la décoration en « trompe l’œil » ne cache pas longtemps la petitesse des prestations !

Demain nous chercherons à obtenir un visa pour la Birmanie, des renseignements sur les billets d’avion, des lunettes pour Henry, et un Trek pour visiter la région et les éléphants, en attendant, dodo !

Chaing Mai, le 28 Octobre 2009

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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 18:45
 

Ce matin nous innovons ! Réveillés de bonne heure, nous partons louer un scooter pour explorer le Triangle d’Or. Repérée la veille, une moto 80 cm3 nous attend pour 250 bahts la journée. Nous enfourchons cette automatique avec une certaine appréhension (le pilote n’a pas touché un guidon de motocyclette depuis une bonne vingtaine d’année du temps de sa folle adolescence ! – nous passons sous silence la tentative avortée du Vietnam et ses récentes chutes de vélos). Après quelques kilomètres elle va rapidement se dissiper. Il faut dire qu’on est très vite mis dans le bain puisque nous partons du centre ville avec sa circulation relativement dense pour ensuite prendre la direction de Chiang Saen au Nord Est de Chiang Rai en empruntant la Highway (to Hell ? mais assez d’essais) puis la route 1016 sur laquelle le torse du pilote sera violemment percuté par un projectile dont il ignore la provenance. Avec sang froid, il arrêtera la moto sur le bas côté pour permettre au dit projectile, coincé dans un pli de son tee-shirt de s’envoler tranquillement – il s’agissait en réalité d’une très grosse guêpe qui commençait à reprendre ses esprits après le choc frontal ! Finalement, les deux parties repartiront chacunes de leur côté, sans trop de casse et sans rédaction d’un constat amiable. Comme quoi, on prend garde aux trous sur la route, aux autres véhicules, aux pancartes, aux piétons, aux chiens ou aux enfants qui traversent inopinément alors que le danger vient des airs ! Alors par la suite, le pilote gardera la bouche close !

 

Cet incident mis à part, nous longeons le Mékong pour atteindre le Triangle d’Or (pas celui chanté par Herbert !). Si le site est célèbre puisque c’est à ce point que l’on peut apercevoir la Birmanie (Myanmar) et le Laos depuis la Thaïlande, grosse déception car l’endroit n’est vraiment pas beau avec ses simili temples, ses boutiques pour touristes et où même le Mékong fait pâle figure. Mais il aurait quand même été dommage de ne pas venir ici pour s’en rendre compte !

 

De nouveau en selle nous continuons vers Mae Sai à l’extrême nord de la Thaïlande à la frontière birmane. Il faut bien avouer que la ville est une horreur architecturale ! À noter que la route est parsemée de nombreux postes de police (car l’endroit est paraît-il le lieu d’escarmouches spasmodiques entre les contrebandiers de l’opium et les forces gouvernementales).

Après déjeuner, nous reprenons la Highway puis la route 1149 en direction de Doi Tung Royal Villa. La route montagneuse, en lacets, nous fait traverser une végétation luxuriante avec de beaux panoramas sur la plaine qui s’étend à perte de vue.


La route s’avère très pentue pour notre moto qui a parfois du mal à gravir les monts (on a même du se délester d’un passager dans certains endroits très, très raides).

 

(séquence entièrement bruitée à la bouche)

Au final, sans nous en rendre compte, nous aurons au terme de cette journée démarrée sur les chapeaux de roues, parcouru près de 300 km avec notre petit scooter, vidé deux réservoirs, attrapé des coups de soleil sur la nuque et le nez (malgré la crème) et passé près de 7 heures (pauses ôtées) sur la machine infernale à un rythme endiablé ! Une chevauchée fantastique à travers une région à découvrir par soi-même, en toute liberté.

Alors, « Motorbike » comme on l'entend au moins vingt fois par jours au Vietnam ?

 

Chiang Rai, mardi 27 octobre 2009

PS : Une question demeure : nos deux apprentis motards n'ont-ils pas confondu le TRIANGLE D'OR avec le BOL D'OR ? (Il se raconte qu'ils se tiennent prêts pour le Dakar-Paris)

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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 16:13
Comme à chaque arrivée dans un nouveau pays, le rituel immuable de la recherche d’une banque pour échanger ses chèques de voyage en monnaie locale se répète. Après avoir rendu visite à plusieurs établissements bancaires, nous nous apercevons que toutes les banques prennent les American Express émis en euros (à la différence du Laos), les commissions sont les mêmes partout soit 33 bahts par chèque (quel que soit son montant – pour mémoire au Laos la com’ était de 3 € par chèque et au Vietnam c’était souvent 1 €) et que seul le taux de change varie. Nous finissons par les échanger au taux suivant : 1 € = 49,78 bahts.

 

Ensuite, nous visitons la ville : son marché (moyen) et ses Wats : celui derrière le marché, le Wat Phra Kaeo (temple du XVe siècle qui accueilli un temps le Bouddha d’émeraude - maintenant à Bangkok, avec une exposition très bien faite sur les objets de culte), le Wat Doi Ngam Muang en haut d’une butte (bof !)… On vous l’a dit (ou pas encore ?) Chiang Rai n’est pas une ville particulièrement belle (pour ne pas dire autre chose) !

 

Le reste de la journée est consacré à se renseigner sur les modes de transports jusqu’à Chiang Mai (notre prochaine étape), les extensions de visa, les excursions à faire dans la région, les vols à destination de la Birmanie (notre prochain pays où nous nous rendrons pour faire triompher la Justice et la Liberté), et pour destocker les photos (près d’un mois de clichés numériques pris par deux monomaniaques - pour qui c’est un déchirement de jeter la moindre photo prise - ça commence à chiffrer en gigas !).

 

Le soir, après avoir rencontré un de nos plus célèbres compatriotes (v. photo) nous allons diner au Night Bazaar et assister à un spectacle traditionnel dont le plus grand mérite est d’être gratuit. Allez, au lit ! car demain une grande journée nous attends pour savoir si la Thaïlande c’est autre chose :

- que les massages

- que la boxe

- et pour tenter de capturer ces « Oiseaux de Thaïlande qui ne meurent pas dans la légende et qui font l’amour au ciel immense » (selon l’ornithologue Ringo WillyCat)




Chiang Rai, le lundi 26 octobre 2009


Message (encore plus ?) personnel : nous avons tenté en vain de contacter par téléphone la reine du jour, mais soit les trois cabines ne fonctionnaient pas, soit le répondeur n’était pas branché, soit le FBI nous traque et nous empêche d’établir tout contact téléphonique avec la mère patrie, soit il y a eu une guerre thermo-nucléaire en France (et on nous en a même pas causé) !
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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 15:33
Aujourd'hui nous quittons le Laos pour la Thaïlande, alors nous prenons tout notre temps pour savourer ces derniers instants passés dans ce bien sympathique pays (mais peut-être y retournerons-nous si le temps nous le permet au moment où nous arriverons au Cambodge pour visiter le sud du pays : d’ici les traces du typhon auront été effacées !). Nous nous levons juste à temps pour ne pas à avoir à payer une deuxième nuit (ici il faut rendre la chambre à 10h30, du jamais vu depuis notre arrivée en Asie) et partons en quête d’un petit déjeuner. Nous finirons devant une soupe aux nouilles (les fameuses Noodle soup) au goût bien fade, malheureusement pour notre dernier repas laotien. Nous cherchons ensuite à envoyer des cartes postales, mais un dimanche, cela relève vite du parcours du combattant : qui a dit que depuis trois semaines, il fallait y penser plus tôt ?

Nous visitons tout de même au passage le Wat Chom Khaou situé au-dessus de la ville. Il se révèle à l’image de cette pauvre cité : peu intéressant et au panorama bien décevant même s’il permet de voir la Thaïlande sur la rive opposée. Seule cocasserie de la matinée, un novice essaie de nous vendre un bracelet tressé en nous attirant à l’arrière des bâtiments.

Vers midi, il est temps pour nous, après avoir récupéré nos sacs de passer au bureau de l’immigration pour faire tamponner nos visas et en quelques minutes nous voilà dans le bateau en direction de Chiang Khong (nous nous serons faits délestés au passage de 20 000 kips de taxe pour les deux pour avoir passé la frontière un dimanche). La traversée du Mékong se fait très rapidement (des touristes asiatiques s’étant mêlés à nous – à moins que ce ne soit l’inverse – nous n’avons pas eu à attendre que le bateau se remplisse pour partir). Remarquons que le coût de la traversée à doublé en deux ans puisqu’il faut s’acquitter aujourd’hui de 10.000 kips par personne.

Une fois arrivés en Thaïlande nous nous dirigeons vers le poste frontière où à notre grande surprise notre autorisation de séjour est de 15 jours au lieu des 30 attendus car une nouvelle loi limite la durée des séjours pour les entrées par voie terrestre. Comme nous avons peu de bahts que nous avons obtenus ce matin auprès de la patronne de la Guesthouse contre nos derniers Kips (soit 970 Bahts pour 245 000 Kips), nous voulons prendre le bus vers la première grande ville où nous trouverons une banque : Chiang Rai. Le débarcadère se situant à 6 km de la gare routière, nous ne commettons pas la même erreur qu’hier et négocions un Tuk tuk à 45 bahts pour les deux et le trajet nous rappelle qu’ici on roule à gauche ! Le chauffeur nous dépose devant le bus et heureusement car on ne voit pas comment on aurait pu le trouver d’autant qu’il n’y a pas de gare routière (l’autocar est garé dans une rue en face du marché de la ville). Coup de bol, son départ est imminent et il nous reste à peine 25 minutes pour trouver de quoi se nourrir un peu. Contre 130 bahts (soit moins de 2,5 € pour deux, chiffre à rapprocher de celui du Tuk Tuk « négocié » quelques minutes plus tôt) nous voilà roulant dans un bus couleur locale à travers la campagne durant deux heures pour arriver à Chiang Rai en milieu d’après-midi. Nous partîmes à quatre et arrivâmes bondés !

À moins de 10 minutes à pied de la gare routière (située, elle, en plein centre-ville à deux pas du Night Bazaar) nous sommes séduits par l’Orchidée Guesthouse. Certes, elle est un peu chère (400 bahts, soit 8 €) mais l’autre hôtel (Baan Bua Guesthouse) situé à proximité affiche complet. Hormis le prix, rien à redire, l’endroit est neuf, propre et agréable avec son Wi-Fi rapide (on va pouvoir enfin déstocker nos photos sur le disque dur en ligne !). En fin d'après midi nous visitons le Wat Jet Yod situé à deux pas, avec son impressionnant Bouddha géant ! Le soir nous allons au Night Bazaar (marché nocturne animé) où nous nous régalons de brochettes de poulet au curry, de porc à l’ananas et de porc caramélisé arrosées de deux jus de fruits !

Chiang Rai, le dimanche 25 octobre 2009
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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 16:48


Ce matin nous sommes réveillés par la pluie et pour une fois depuis longtemps par un temps pas très chaud. Sur le pied de guerre à 7h00, nous partons en quête d’informations concernant les horaires du bateau et le lieu d’embarquement et nous faisons connaissance sous la lumière du jour avec Pakbeng que nous n’avions qu’entraperçu dans la nuit. Nous croisons une voyageuse laotienne, rencontrée hier sur l’embarcation. Elle nous indique bien gentiment que le bateau part en fait à 9 heures et nous donne le numéro du bateau ! Il est 8 heures, cela nous laisse du temps pour faire nos provisions pour nos 9 heures de voyage : brochettes de bœufs toutes chaudes, délicieux sandwichs laotiens faits dans une véritable baguette avec des crudités, de la viande, un mélange de viandes et d’épices et des choses d’apparences bizarres, mais le tout forme un met succulent et nourrissant pour à peine 10000 kips.

Nous admirons la vue que nous avons depuis l’embarcadère : le Mékong est là, très calme et les montagnes environnantes sont plongées dans des nuages blancs et épais, la pluie s’est arrêtée de tomber, c’est magnifique !


La traversée reprend donc dans un bateau similaire mais cette fois nous sommes mieux installés ! Les heures vont s’égréner tranquillement nous laissant suspendu au paysage…


Vers la fin de l’après-midi, nous voyons les premiers drapeaux thaïlandais fleurirent le long de la rive opposée signe que nous sommes bientôt arrivés.


Le soir nous arrivons à Houeisai, ville vraiment sans charme et dénuée de tout intérêt ! Nos compagnons de voyage montent dans le tuk tuk, nous choisissons de rallier le centre ville à pied avec nos sacs à dos, centre ville que nous pensons proche et qui ne le sera pas vraiment… bernés par un plan qui nous aura mené en bateau…


Après la visite de quelques établissements proposant des chambres miteuses et cafardeuses, nous finissons à la BAP Guesthouse : chambres moyennes prix élevés (après quelques palabres nous finirons par faire descendre le prix de 10 000 kips pour atteindre la somme de 80000 kips la nuit). La ville est laide, les restaurants quelconques mais là au moins, on trouve de la bière fraîche, alors…

Houeisai, le samedi 24 octobre 2009

 

NB : Henry tient à remercier tous ceux qui n'ont pas oublié le formidable événement qui s'est déroulé le 23 octobre dernier, et leur offre  pour les en remercier un magnifique coucher de soleil (et un verre mais seulement pour ceux qui passeront nous rendre visite dans les 24 prochaines heures).

 


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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 03:08

 

Après près de huit jours passés à Luang Prabang, nous décidons finalement de rejoindre la frontière Thaïlandaise en remontant le Mékong. Deux jours de traversée en bateau jusqu’à Houeisai avec une escale à Pakbeng pour la soirée. La formule est moins économique que le bus (350.000 kips par personne avec une nuit dans le véhicule) car au prix du billet, il faut ajouter celui des deux nuitées à l’hôtel, mais cela promet d’être plus agréable de se promener ainsi au fil de l’eau, loin des lacets serrés des routes laotiennes.

Le départ est prévu à 8 heures, alors aussitôt réveillés nous nous dépêchons de veiller au ravitaillement, de régler l’hôtel (où nous commencions à faire partis des murs !) et de mettre nos sacs sur le dos pour être à l’heure à l’embarcadère.

Une fois arrivés, première surprise de la journée : Nous pensions avoir payé nos billets en dessous du marché, 220 000 kip (pour les deux) au lieu des 250 à 300 000 Kip souvent demandés, et le bureau des embarcations affiche un tarif à 200 000 Kip !

Le bateau lao est là, tout en bois et en longueur avec des sièges en bois, eux aussi, pour la plupart et seuls quelques uns semblent réchappés d’un bus. Plus confortables, nous nous asseyons sur les deux dernières banquettes. Sous nos yeux,  un mélange hétéroclites de touristes et de Laotiens, réunis dans une ambiance bonne enfant, où chacun semble content d’être là !


La croisière se déroule paisiblement, portée par les flots du Mékong, tantôt calmes, tantôt agités par le courant, les paysages défilent superbes, le plus souvent encaissés dans les montagnes. Quelques arrêts ici ou là pour permettre aux autochtones de monter ou descendre avec très souvent un grand nombre de marchandises car le Mékong est parfois un des moyens les plus simples pour voyager et se réapprovisionner.

 

En début d’après midi cependant, nous sommes surpris de voir notre embarcation accoster sur le rivage… Une agitation subite et inattendue semble s’emparer du navire, le « capitaine » court à l’arrière et devant nos regards étonnés et suspendus à ses lèvres, nous déclare que le bateau n’est pas bon, il est cassé ! Incrédules, nous voyons alors un autre bateau s’approcher et tout le contenu du premier passera dans le second en un temps record ! Un vrai spectacle qui au final nous amusera beaucoup même si nous quittons nos confortables sièges pour une natte posée à même le sol avec pour dossier le flanc du raffiot (c’était ça ou un vieux banc branlant ! – ce qui fera dire au vieux Merrill Stubing que : « la croisière ça m’use »).


Nous croiserons des enfants plongeant dans les eaux troubles du fleuve, des villages typiques, un coucher de soleil vraiment magnifique, et puis aussi des chèvres accrochées au flanc des montagnes et même un éléphant ! (mais désolés, la photo prise n’est vraiment pas bonne et nous ne pourrons vous le montrer).

Le jour tombe et c’est dans une nuit d’encre que se finit le périple en bateau. Sans éclairage, sans lumières ou bouées, nous nous demandons comment le pilote peut encore naviguer avec cette visibilité quasi-nulle, d’autant que le Mékong est souvent jalonné de rochers. Pourtant, nous arrivons sans encombre vers 18h30 dans le « port » du village de Pakbeng, petit bourg plein de charme, planté loin de tout au bord du Mékong. Il se compose simplement d’une rue principale sur laquelle se collent, les uns aux autres, guesthouses et restaurants destinés aux voyageurs d’un soir. Par chance nous sommes abordés par un propriétaire dont l’hôtel n’est pas cher (50 000 Kip) et très propre ce qui nous évite de faire la tournée des établissements de la ville. Nous partons diner dans un resto (Le Original Lao food) pas terrible malheureusement (la cuisine n’est pas mauvaise mais c’est loin d’être très copieux, de plus nous avions commandé des nouilles au buffle, et nous ne sommes pas sûrs que le buffle ne se soit pas changé en bœuf). Il était pourtant encore une fois recommandé par le Routard…

Un dernier avertissement : il est quasiment impossible dans ce bled de trouver de la bière fraiche !

Une dernière remarque : vers minuit, l’électricité se coupe pour ne reprendre que vers 6 heures du matin alors le ventilo et la clim n’ont qu’un intérêt très limité, et mieux vaut prendre ses dispositions pour recharger ses appareils…

Demain matin le bateau repart à 8 H30.

Pakbeng, le 23 Octobre 2009

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